Association des Familles Cliche (AFC)


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La généalogie



Les 28 branches
de l'arbre généalogique
Comment utiliser une
fiche de famille
Le dictionnaire généalogique:
un ouvrage hors du commun
L'histoire de la  généalogie au Québec, de 1608 à aujourd'hui

Une histoire de famille ne peut se réaliser sans faire de la généalogie. La généalogie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine et de la filiation des familles. Elle tente de répondre aux deux grandes questions qui hantent les femmes et les hommes depuis des siècles: qui je suis, d'où je viens. C'est l'éternelle quête de l'identité. La généalogie permet ordinairement de retrouver les ancêtres, leurs lieux d'origine, les dates d'arrivée, de suivre leurs déplacements et de reconstituer ainsi le casse-tête d'une famille sur des siècles. La fresque ainsi élaborée fournit aux généalogistes ou à l'historien une mine de renseignements comme la localisation des ancêtres, la taille des familles selon les époques, l'espérance de vie, les prénoms populaires, etc.

PRÉCISIONS

Une seule SOUCHE de CLICHE en Nouvelle-France, celle du pionnier Nicolas Cliche qui a marié Marie-Madeleine Pelletier, le 13 octobre 1675, à Sainte-Anne-de-Beaupré. Les descendants masculins de Nicolas Cliche portent au vingtième siècle, trois patronymes: CLICHE, JEANNEAU (Jenneau, Jeannault) et NOËL. Ces deux derniers sont apparus à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Nicolas Cliche, en 1681, à Québec, s'est déclaré natif de la ville de Saint-Quentin, département de l'Aisne, en Picardie.

Il y a au moins cinq SOUCHES de PELLETIER en Nouvelle-France. Marie-Madeleine Pelletier est de souche normande. Ses parents Georges Pelletier et Catherine Vannier sont de Dieppe, en Normandie. Un monument dans cette ville portuaire souligne leur départ pour l'Amérique.
Cette souche ne donnera pas de descendance masculine, donc Marie-Madeleine et les Cliche assureront la postérité du couple Pelletier et Vannier.


L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES FAMILLES CLICHE



EXPLICATIONS DU TABLEAU




Par analogie avec un arbre, en tenant compte des racines, de la souche, du fût, des branches, des rameaux et des ramilles, l’arbre généalogique des Cliche se présente ainsi :


SOUCHE : Nicolas Cliche – Marie-Madeleine Pelletier. couple souche ou famille-souche (racines, souche et fût) à l’origine de tous les Cliche nord-américains, d’une partie des Jeanneau et des Noël, et de tous les descendants d’ancêtres maternelles qui portent le patronyme Cliche.


LIGNÉES : des sept enfants du couple souche, ce sont les trois (Marie-Madeleine, Claude et Vincent) qui ont assuré la postérité, c’est-à-dire la continuité jusqu’à ce jour (trois branches maîtresses qui prolongent le tronc).


BRANCHES : vingt-huit ancêtres clefs des générations 1 à 6, quinze femmes et treize hommes, auxquels tous les descendants de Nicolas Cliche peuvent s’identifier (vingt-huit ramifications des trois branches maîtresses [lignées]). Elles permettent à chaque descendant de se situer dans l’arbre et de mesurer le degré de parenté par rapport aux autres.



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LES 28 BRANCHES DE L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES FAMILLES CLICHE

De la lignée 1 – Marie-Madeleine Cliche : une branche

Branche 1 – Marie-Madeleine Cliche (Nicolas Jean dit Denis). – Génération 2

Marie-Madeleine est la seule exception : elle est à la fois une lignée comme fille de l’ancêtre Nicolas Cliche et une branche par décision de l’auteur. De plus, ses neuf enfants sur treize qui ont eu une continuité partielle (3) ou une filiation jusqu’en 2012 (6), se divisent en RAMEAUX. Le dictionnaire présente des descendants de la lignée et de la branche de Marie-Madeleine Cliche sur neuf générations (2 à 10 inclusivement), dont le célèbre historien François-Xavier Garneau.

De la lignée 2 – Claude Cliche : cinq branches

Branche 2 – Marie-Josephte Cliche (Charles Amyot) – Génération 3

Comme Marie-Madeleine Cliche, les huit enfants de Marie-Josephte Cliche qui ont une descendance sont divisés en RAMEAUX. Marie-Josephte sera la seule Cliche à vivre dans les trois grands foyers des Cliche au XVIIIe , Québec, Nouvelle-Beauce et la vallée de la Châteauguay.

Branche 3 – Jean-Noël Cliche (Josephte Duquet) – Génération 4

La première des quatre branches qui se rattachent à Noël Cliche (Catherine Guillot), de la lignée de Claude à Nicolas. Plusieurs descendants de Jean-Noël s’établiront en Ontario et aux États-Unis dans les États du New Hampshire, Connecticut, Massachusetts, Michigan, Illinois, Wisconsin, etc., et ils portent aujourd’hui les patronymes suivants : Cliche, Clish et Noël. Au Québec, ils sont nombreux dans les régions de Châteauguay et Beauharnois.

Branche 4 – Jean-Baptiste Cliche (Marie-Suzanne Brossoit) – Génération 4

La branche la plus prolifique issue de Noël Cliche, encore très présente au Québec (Montréal et Montérégie), très importante dans le Moyen-Nord ontarien (surtout Pembroke et North Bay) et aux États-Unis, dans le Michigan. Deux descendants plus connus, Rolland Jeanneau (la chaîne d’épicerie Métro) et le prestigieux hockeyeur Mario Lemieux. Les Cliche de cette branche portent les patronymes suivants : Cliche, Clish, Jeanneau et Noël.

Branche 5 – Félicité Cliche (Jean-Henri Schink) – Génération 4

Le conjoint de Félicité est d’origine allemande et le couple Cliche et Schink prendra la relève sur la ferme de Noël Cliche, l’ancêtre aux 18e et 19e siècles de tous les Cliche de Châteauguay et des paroisses qui vont se développer dans l’orbite de Châteauguay. Pratiquement tous les Schink de Montréal à Salaberry-de-Valleyfield se rattachent à cette branche.

Branche 6 – Marie-Josephte Cliche et Paul Primeau – Génération 4

Deux de ses filles, Josephte et Marguerite Primeau, ont épousé deux patriotes qui ont participé à la rébellion contre les Anglais en 1837. Jean-Louis et Jean-Marie Thibert furent condamnés à mort mais la sentence a été remplacée par un exil en Australie. Descendante connue : la chanteuse Marie-Élaine Thibert.

De la lignée 3 – Vincent Cliche : vingt-deux branches

Vincent Cliche à Nicolas est lui-même le chef de cinq branches :

Branche 7 – Louis-Vincent-Cliche (Marie-Madeleine Auclair) – Génération 3

Il doit la postérité à sa fille, Marie-Louise Cliche qui a convolé avec le Breton, Alexis Sevin. Elle est la première Cliche à atteindre 90 ans. Les rejetons porteront d’abord le nom de Sevin qui évoluera dans les générations suivantes en Sevin dit Latulippe et Latulippe. Il faut faire attention avec les Latulippe puisqu’il y a une souche, les Quéret dit Latulippe, qui vivent dans le même environnement. Vous retrouvez les descendants de Marie-Louise surtout dans la région de Québec
et Portneuf.

Branche 8 – Ignace Cliche (Marie-Jeanne Renault) – Génération 3

Elle se divise en sept RAMEAUX qui ont donné une descendance importante du côté maternel : des Martel et des L’Heureux par Marie (Marie-Adrienne) Cliche; des Genest et des Jacques par François Cliche dont la pérennité a été assurée par ses deux filles; des Morand par Marie-Louise Cliche; et des Leclerc par une deuxième Marie-Louise Cliche. Cette branche a des liens directs avec les Indiens de Wendake, par des mariages avec des Gros-Louis et des Sioui. Descendants connus: Claire L’Heureux-Dubé, ex-juge de la Cour Suprême, Gaston L’Heureux, animateur, et Louise L’Heureux, première épouse de René Lévesque.

Branche 9 – Marie-Anne Cliche (Pierre Jobin) – Génération 3

Cette branche va surtout évoluer dans la périphérie de Québec, Charlesbourg, Loretteville, L’Ancienne-Lorette, Neuville et Pont-Rouge.

Branche 10 – Marie-Charlotte Cliche (André Poulin) – Génération 3

Mariage double avec sa jumelle Marie-Marguerite à Charlesbourg. Après le décès de Marie-Charlotte à Sainte-Anne de Beaupré, le clan déménage dans la vallée du Richelieu et se multipliera dans la Montérégie (Saint-Hilaire, Beloeil, Marieville, Mont-St-Grégoire, St-Hyacinthe, etc.). Descendants célèbres : Louis-Michel Poulin, député de Saint- Hyacinthe associé au parti patriote, et le docteur Joseph-Napoléon Poulin, député de Rouville.

Branche 11 – Marguerite Cliche (Claude Poulin) – Génération 3

La première personne à porter le patronyme Cliche à s’installer dans la Nouvelle-Beauce. De Sainte-Marie de Beauce à la frontière américaine, des centaines de familles se rattachent à Marguerite. Comme sa soeur, elle a donné des députés au Québec et au Canada, respectivement Georges-Octave Poulin et Raoul Poulin.

Jean Cliche (Marie-Jeanne Verret), le frère des cinq précédents, et son fils unique Jean-Baptiste Cliche (1. Geneviève Bourbeau – 2. Marie Lalague (Lagueux) sont des intermédiaires qui représentent des milliers de descendants qui seront subdivisés en branches.

De Jean Cliche et Marie-Jeanne Verret :

Branche 12 – Marie-Françoise Cliche (Alexis Bédard)
– Génération 4

Marie-Françoise a une descendance impressionnante par ses trois filles, en particulier par Françoise Bédard (Charles Pageau) qui auront quatorze enfants à Charlesbourg, Beauport et Sainte-Marie de Beauce. Ceux-ci à partir de la Beauce se propageront au Québec et aux États-Unis. Descendant connu : le curé Louis-Antoine Martel qui s’est occupé de la deuxième phase de la construction de l’église de Saint-Joseph-de-Beauce.

De Jean-Baptiste Cliche et 1. Geneviève Bourbeau :

Branche 13 – Geneviève Cliche (Antoine Nadeau) – Génération 5

Les régions Chaudière-Appalaches et les Cantons de l’Est furent un terreau fertile pour sa progéniture. Descendant important : François Nadeau (Philomène Rancourt), pionnier de Sainte-Rose-de-Watford dans l’ancien comté de Dorchester.


Branche 14 – Marie-Rose Cliche (Jean-Baptiste Lambert dit Champagne) – Génération 5

Après deux générations à Sainte-Marie (Beauce), les descendants se déplacent vers le sud et l’ouest (Sainte-Germaine, Saint-Honoré-de-Shenley, Saint-Victor, Saint-Évariste, East Broughton, Sherbrooke, etc.)

Branche 15 – Marguerite Cliche (Ignace Giguère) – Génération 5

Elle se retrouve sur une des deux terres ancestrales de Giguère à Saint-Joseph-de-Beauce sur laquelle repose une des plus belles maisons anciennes de la Beauce. La famille Giguère est la quatrième plus importante de Saint-Joseph et Marguerite Cliche y est pour beaucoup dans ce classement. Descendants connus : Jonathan Toews, un des meilleurs hockeyeurs de la ligue nationale et Marie-Michèle Gagnon, slalomeuse de l’équipe nationale de ski du Canada.

Normalement les trois soeurs auraient du être précédées de leurs frères du même nom : Jean-Baptiste Cliche (Marie-Suzanne Lambert) et Jean-Baptiste Cliche (Marie-Claire Lambert) qui ont été choisis comme intermédiaires des onze branches qui comptent le plus de descendants de Nicolas Cliche, en Amérique.

De Jean-Baptiste Cliche et 2. Marie Lalague (Lagueux) :


Branche 16 – Joseph Cliche « Banneau » (Marie Létourneau) – Génération 5

Cette branche démarre à Saint-Joseph-Beauce, où il y a toujours des descendants. Certains se retrouveront dans lesvillages environnants et plusieurs prendront la direction du Maine, Vermont, New Hampshire et une famille l’Alberta. Descendante connue dans son milieu: Alice Perron de Hardwick, Vermont qui fabrique et vend des gâteaux aux fruits, enseigne la musique et dirige la chorale paroissiale.

Branche 17 – Antoine Cliche « Toiniche » (Christine Goulet) – Génération 5

Une petite branche de l’arbre des Cliche, Antoine possédera brièvement la terre ancestrale des Cliche dans la Beauce.Descendance en Estrie (surtout Thetford Mines) et dans le Maine. Descendant connu : Félix Potvin, surnommé le Chat,
gardien de but dans la ligue nationale de hockey.

De Jean-Baptiste Cliche (Marie-Suzanne Lambert) :

Branche 18 – Jean Cliche (Adélaïde Thibodeau) – Génération 6

Il élèvera sa famille à Saint-Georges de Beauce avant de devenir un pionnier de Saint-Martin (Beauce). Il est attiré par es chantiers forestiers dans le haut de la rivière Chaudière. Descendance dans le haut de la Beauce, particulièrement nombreuse à Saint-Martin.

Branche 19 – Louise Cliche (Augustin Vachon dit Pomerleau) – Génération 6

Les rameaux masculins ont adopté le nom de famille Pomerleau. Les descendants vivent surtout dans le haut de la Beauce. Descendant prestigieux: Hervé Pomerleau qui a monté une des plus importantes entreprises de construction au Canada.

Branche 20 – Basilisse Cliche (Gabriel Maheu) – Génération 6

Château-fort des descendants: Saint-Georges de Beauce et Saint-Benoît-Labre. Descendant prestigieux : le docteur Rodolphe Maheu, de réputation mondiale dans les problèmes de fertilité des femmes.

Branche 21 – Joseph Cliche (Céleste Dubord) – Génération 6

Il est, avec son frère Jean, parmi les pionniers de Saint-Martin. Descendance toujours importante dans le haut de la Beauce.

Branche 22 – Pierre Cliche (Clotilde Larochelle) – Génération 6

Il sera forgeron dans un nouveau territoire de colonisation, Saint-Côme-de-Kennebec. Descendance: Saint-Côme, prolifique en Estrie, Abitibi et États-Unis.

De Jean-Baptiste Cliche « Catoche » (Marie-Claire Lambert) :

Branche 23 – Jean-Baptiste Cliche « P’tit Baptiste » (Marie-Angélique Poulin) – Génération 6

Un seul de ses fils, Vital (Sophie Lessard) convolera et transmettra le patronyme Cliche. Ce sera suffisant pour donner plusieurs rameaux (cinq garçons et six filles) hauts en couleur. Descendance abondante dans la Beauce et dans plusieurs régions du Québec. Plusieurs descendants se sont signalés au Québec, à partir du réputé « Catoche » ci-dessus, des juges, des avocats, des députés et ministres, des journalistes, un pilote de Snowbird et de ligne, etc.

Branche 24 – Pierre Cliche « Pierrette » (Marie-Louise Lagueux)
– Génération 6

Les « Pierrette » se distinguent par leur solidité et leur longévité. Le patriarche qui a donné son nom à la branche a vécu jusqu’à 98 ans. Ils sont toujours bien représentés dans la Beauce. À signaler: Colomb Cliche, courtier en valeursmobilières et fondateur de l’Association des familles Cliche et Augustin Cliche «le diable blanc», trappeur dans les Territoires du Nord-Ouest.

Branche 25 – François Cliche « Gros » (Angélique Groleau) – Génération 6

Le chef de la tribu était semble-t-il le plus instable des fils de « Catoche ». Il en est résulté des gens avides de connaître et profondément attachés à leurs racines. Dispersés dans la Beauce, l’Estrie, Montréal, Abitibi et États-Unis. À signaler : le frère Marie-Marcel, Eugène Cliche, qui s’est distingué au Japon, Alfred Cliche « Gros B », commerçant, et Lucien Cliche, fromager et surintendant d’entreprise.

Branche 26 – Louis Cliche (Sophie Carette) – Génération 6

Par ses quatorze enfants qui se sont mariés, douze garçons et deux filles, Louis et Sophie méritent le titre de champions de la propagation du patronyme Cliche. Les descendants se caractérisent par leur habileté manuelle et leur sens des affaires : forge, boutiques de charron, scieries, meunerie, garages, etc. À signaler: Joseph L. Cliche, concessionnaire automobile, Wilfrid Cliche, garage et entreprise de chaussures.

Branche 27 – Modeste Cliche (Joseph Nadeau) – Génération 6

Des branches issues de « Catoche », les deux tribus féminines sont celles qui comptent le moins de descendants. Le groupe de Modeste a quitté la Beauce et se retrouve aujourd’hui majoritairement dans les Cantons-de-l’Est.

Branche 28 – Marcelline Cliche (Jean-Baptiste Bisson) – Génération 6

L’histoire de cette branche commence à Sainte-Marie (Beauce) où naissent les quatorze enfants du couple Cliche-Bisson. Dans les deux générations suivantes les petits et les arrière-petits enfants se déplacent vers Saint-Éphrem et Saint-Frédéric dans la Beauce, Saint-Ludger et Saint-Méthode dans le comté de Frontenac. À signaler : Joseph Bisson de La Guadeloupe, propriétaire d’un hôtel, d’une écurie remplie de chevaux et de fermes… et Dézilda Bisson (Octave Bolduc) pour ses quinze enfants.

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EN RÉSUMÉ, TOUS LES DESCENDANTS DE NICOLAS CLICHE DU QUÉBEC, DU CANADA ET DES ÉTATS-UNIS SE RATTACHENT À CES VINGT-HUIT TRIBUS (BRANCHES) QUI À LEUR TOUR SONT RELIÉS À TROIS GRANDES FAMILLES (LIGNÉES), ISSUES D’UNE SOUCHE UNIQUE: NICOLAS CLICHE ET MARIE-MADELEINE PELLETIER.
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Pour des renseignements sur l'histoire et la généalogie des Cliche
ou pour fournir des informations sur vos familles,
 s'adresser à Marcel Cliche, archiviste et généalogiste de l'Association.




FICHE DE FAMILLE


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( Noms et prénoms des parents concernés )

FICHE DE FAMILLE

( Données sur le descendant concerné )

Nom: ___________________________________

Prénom : ________________________________

Date de naissance: ________________________
(jour, mois, année)

Lieu de naissance : ________________________
(village ou ville habité au moment de la naissance)

Paroisse du baptême: _____________________

Métier ou Prof.: _________________________

Épouse - Conjoint - Compagne (Nom et prénom):
 ________________________________________

Date du mariage : ________________________

Lieu du mariage : _________________________

Date du décès : _________________________

Lieu du décès : __________________________

Date des funérailles : _____________________

Lieu de sépulture : ________________________

COMMENT UTILISER LES FICHES DE FAMILLE

 1- Au-dessus, inscrire les prénoms et noms des parents concernés.

 2- Corriger et ajouter les données dans les extraits du recueil sur vos    familles.

 3- Lieu de naissance = l’endroit habité par les parents à la naissance.
 N. B. Vous pouvez indiquer l’hôpital où il est né (lieu et nom de l’hôpital),  mais ce n’est pas indispensable.

 4- Paroisse du baptême : si l’enfant a été baptisé, le nom de la paroisse, la  ville  ou le village où elle se trouve.

 5- Métier ou profession : facultatif mais très intéressant. Vous pouvez  décrire le travail.

 6- Époux(e), conjoint(e), compagnon, compagne : important si des  enfants sont nés de leur union.

 7- Date du mariage s’il y a lieu (jour, mois, année).

 8- Lieu et paroisse du mariage : dans les cas d’un mariage religieux ou  civil.

 9- Lieu du décès : l’endroit où la personne est décédée.

 10- Lieu de sépulture : ajouter si possible la date des funérailles et  l’endroit (paroisse, ville ou village, cimetière) où le corps a été inhumé ou  les cendres déposées.


Pour d’autres explications, vous communiquez au numéro de téléphone suivant : (418) 397-5520 ou par courriel à fgrosm@globetrotter.net

Un grand merci de la part du responsable du dictionnaire généalogique.
Marcel Cliche


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Le Dictionnaire généalogique des descendants de Nicolas Cliche et  M.-Madeleine Pelletier




Un ouvrage hors du commun

Habituellement un dictionnaire généalogique se présente comme une énumération de noms des descendants d’un ou de plusieurs ancêtres. Même si les informations qu’il contient sont importantes, la présentation est rarement attrayante et peut même paraître rébarbative à la plupart des simples mortels que nous sommes.

Le dictionnaire que nous offre Marcel Cliche fait exception à cette règle. C’est évidemment un recueil de noms de descendants, mais également un «livre d’images» dont les 900 pages (pour le premier volume seulement) sont parsemées d’environ 500 photos de personnes, de familles et de lieux, de cartes géographiques et autres  illustrations. C’est aussi un livre d’histoires de familles, de notices biographiques et de rubriques-découvertes. Ainsi l’ouvrage peut se consulter comme un dictionnaire généalogique conventionnel (un index élaboré et de nombreuses notes explicatives en bas de pages facilitent d’ailleurs cette consultation), mais peut également se feuilleter comme un livre d’histoire amplement illustré.

Le Dictionnaire généalogique des descendants de Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier se distingue également de la plupart des autres ouvrages du genre par la place importante donnée à la descendance féminine du couple souche. Dans certains cas, cette descendance s’étend sur neuf générations et permet de constater que la famille Cliche est liée à la plupart des grandes familles souches de la Nouvelle-France (les Amiot, Jobin, Denis, Poulin, Giguère, Bédard, Lessard, Lambert, Cloutier, Nadeau, Roy, etc.). On découvre ainsi que des personnages illustres de l’histoire du Québec et de l’Amérique sont des descendants du couple Nicolas Cliche – Marie-Madeleine Pelletier, dont l’historien François-Xavier Garneau, l’ex-juge de la Cour Suprême Claire-L’Heureux Dubé, le joueur de hockey Mario Lemieux, le célèbre médecin Rodolphe Maheu, le poète Saint-Denys Garneau, les aviateurs Arthur et Joseph Fecteau, des hommes politiques comme Raoul et Octave Poulin, et même, par alliance, René Lévesque par sa première épouse, Louise L’Heureux.

La publication de ce Dictionnaire généalogique permet également de modifier l’impression courante que la famille Cliche est une «petite famille» par le nombre de ses membres. Il est vrai que la famille Cliche se classait au 631e rang parmi les 1 000 plus importantes au Québec en 2006 selon l’Institut de la statistique du Québec, mais en fait (et l’ouvrage de Marcel en fait foi) la descendance de Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier se compte par plus de 50 000 personnes, au Québec, au Canada et aux États-Unis. Car c’est aussi une particularité de cet ouvrage: la découverte récente de plusieurs familles de descendance Cliche aux États-Unis sera intégrée à l’ouvrage, dans une section découverte, sous la forme de rubriques généalogiques.

Pour toutes ces raisons (présentation innovatrice du contenu, large part faite à la descendance féminine, recherches généalogiques exhaustives et nombreuses découvertes), le Dictionnaire généalogique des descendants de Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier est un livre essentiel pour toute personne intéressée à découvrir ses racines.

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Un dictionnaire qui vaut
son pesant d’or


Le prix de 150$ demandé pour les deux tomes du Dictionnaire généalogique des descendants de Nicolas Cliche et Marie-Madeleine Pelletier a pu en surprendre plusieurs, mais celles et ceux qui ont en leur possession le premier volume (générations 1 à 9) peuvent facilement constater que cet ouvrage vaut largement son pesant d’or.

Les opinions reçues jusqu’ici sont très positives. Non seulement le dictionnaire est colossal (930 pages pour le premier volume, et autant, sinon plus, pour le deuxième qui doit être publié en 2014), mais il surpasse en originalité, en qualité et en informations la plupart des ouvrages de ce genre. C’est évidemment un recueil de noms de descendants, mais également un «livre d’images» parsemé de 607 photos de personnes, de familles et de lieux, de cartes géographiques et autres  illustrations. C’est aussi un livre d’histoires de familles, de notices biographiques et de rubriques-découvertes.

Ainsi l’ouvrage peut se consulter comme un dictionnaire généalogique conventionnel, mais également se feuilleter comme un livre d’histoire amplement illustré.

Le Dictionnaire généalogique se distingue également de la plupart des autres ouvrages du genre par la place importante donnée à la descendance féminine du couple souche. Dans certains cas, cette descendance s’étend sur neuf générations et permet de constater que la famille Cliche est liée à la plupart des grandes familles souches de la Nouvelle-France.

Sa reliure est solide, mais comme tout objet de ce genre et de ce gabarit, il doit être manipulé avec soin.

Le coût de l’ouvrage

Nos lecteurs seront sans doute étonnés d’apprendre combien a coûté la confection de ce premier volume.

D’après les chiffres obtenus lors du dernier Conseil d’administration, le 10 novembre, le volume, une fois sorti de la reliure, a coûté 26 000$ pour 250 exemplaires, soit 104 $ par exemplaire, sans compter l’Index qui l’accompagne. Ce coût de 26 000 $ se répartit ainsi: 7 521  $ pour l’infographie et le graphisme (mise en pages et arbre généalogique), 1 110 $ pour des outils de recherche (BMS2000, Ancestry.ca, etc.) et 17 325 $ pour l’impression et la reliure. L’Index a coûté 572 $.

Évidemment, ne font pas partie de ces déboursés les milliers d’heures, sinon les dizaine de milliers d’heures,  investies dans ce projet par notre généalogiste Marcel Cliche, sa compagne et par plusieurs membres de l’Association.
Donc, en résumé, si nous voulions vendre le volume à un prix qui couvrirait les seuls frais comptabilisés, ce prix serait de 110 $ par exemplaire.

Grâce aux donateurs

C’est grâce à la contribution de nos généreux donateurs que nous pouvons vous offrir ces volumes à 75 $ chacun (150 $ pour les deux). Depuis 25 ans, ceux-ci ont contribué pour plus de 28 850 $ à notre fonds de donation. Vous en trouvez la liste en page 7 du premier volume du Dictionnaire.

Avec le produit de la vente du Tome I (Histoire de l’ancêtre Nicolas publiée en 2006 et qui avait coûté 15 000 $), la vente du Tome II (Le Dictionnaire) et la vente anticipée du Tome III (la suite du Dictionnaire), nous espérons couvrir les frais de cette aventure dans laquelle l’Association aura investi environ 70 000$.

Vincent Cliche



Près de 30 ans de travail

La construction et la composition du dictionnaire des familles Cliche aura pris près de 30 ans de travail à son auteur Marcel Cliche.  Celui-ci nous présente dans le texte suivant les débuts  de cette quête des descendants de Nicolas Cliche et de Marie-Madeleine Pelletier, les moyens de recherche utilisés et le travail de montage du dictionnaire.

A. Outils de travail et de recherche

– Les débuts

Pour réaliser un dictionnaire généalogique de qualité, il faut consulter une multitude de documents et de sources de toute nature avec un esprit critique toujours en éveil.

Le document de quatre pages envoyé à toutes les familles Cliche repérées dans les annuaires téléphoniques et par d’autres sources, en janvier 1987, par la toute jeune Association des familles Cliche est à la base du dictionnaire en préparation. Ce formidable travail coordonné par Mme Jacqueline Cliche a résulté en plusieurs centaines de réponses qui se traduisaient par des adhésions à l’Association, des renseignements généalogiques sur les premiers membres, avec en prime, l’énumération de leurs frères et sœurs, et de leurs enfants avec les numéros de téléphone, pour permettre de les rejoindre à leur tour.

– Les sources imprimées et orales (1988–2000)

La chasse aux descendants a commencé par la consultation des classiques de la généalogie pour mettre à jour les premières générations, c’est-à-dire les dictionnaires Tanguay, Jetté et Drouin pour le Québec, et pour la Beauce, la série de onze volumes du frère Éloi-Gérard Talbot, Recueil  de généalogie des comtés de Beauce, Dorchester et Frontenac, 1625 à 1946, qui recensait les mariages classés par famille avec la filiation jusqu’à l’ancêtre. Un autre ouvrage sous la direction de Jean-Guy Roy et Michel Beaulieu, le Répertoire des mariages de la Beauce, 1740-1992, paru en 1995 ajoutera de l’eau au moulin. Les mariages sont regroupés par ordre alphabétique des familles sans tenir compte de liens entre eux.

Dès la fin des célébrations du premier grand rassemblement des Cliche débutent les voyages à Québec, au pavillon Louis-Jacques Casault, sur le campus de l’université Laval, qui loge les archives nationales du Québec, devenues Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la Société de généalogie de Québec (SGQ). L’historien se familiarise avec les multiples ressources qui s’y trouvent, dont le fichier Loiselle, Antonin Loiselle (1908–1986), qui contient 1 044 434 mariages sous forme de microfiches. Elles confirmeront la présence et l’ampleur de la descendance de Claude Cliche dans les seigneuries de Châteauguay et de Beauharnois qui se multipliera sous les patronymes Cliche, Jeanneau et Noël. Il torture ses yeux sur les microfilms des registres paroissiaux du Québec qui déroulent leurs actes jusqu’à 1900 à l’époque, et épluche des centaines de répertoires de mariage et les quelques répertoires de baptêmes, mariages et sépultures soupçonnés de cacher des enfants de Nicolas, au sens large.

Dans les années 1990, la Société de généalogie de Québec acquiert deux œuvres majeures, les soixante et un dictionnaires pour adulte, à cause du poids de chaque volume, de l’Institut généalogique Drouin, qui couvrent les mariages du Québec de 1760 à 1935, et les quarante-sept volumes du Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765 qui sera l’ancêtre d’une des meilleures banques de données généalogiques au monde. Évidemment le généalogiste a fureté dans ces ouvrages.

Ayant eu vent que le Québec s’apprêtait à kidnapper les registres d’état civil dans les Palais de justice, une course contre la montre fut lancée. Le protonotaire du Palais de justice de Saint-Joseph a mis en liberté un concitoyen, à travers les copies civiles des registres de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses de la Beauce et des comtés voisins qui relevaient de cette institution. Ce fut un dépouillement profitable qui multipliera les données sur les Cliche.

La fête des Cliche à Val-d’Or, les 27, 28 et 29 juillet 1990, sera le prétexte d’une tournée d’une semaine chez des familles Cliche de l’Abitibi, et les visites du Palais de justice de Rouyn-Noranda et du point de service de La Sarre qui ne pouvait refuser à des invités venus de loin de mettre le nez dans leurs archives. Marcel et sa fille Caroline ne perdirent pas de temps et firent une belle cueillette.

Il faut rappeler aussi un voyage fructueux pour prendre contact avec les Cliche ontariens. En août 1989, le cueilleur de Cliche remonte l’Outaouais pour se rendre à Pembroke, en Ontario. Il rencontre plusieurs familles qui le reçoivent bien malgré les problèmes de langue mais le contact décisif sera celui du curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, affairé à des travaux de construction extérieurs. L’accueil est cordial. Il abandonne le visiteur imprévu dans son bureau avec la caisse et les registres de la paroisse. Avant de partir, il suggère d’aller voir Mme Irène Mélanson, femme de Paul Cliche, qui se révélera une véritable encyclopédie des Cliche de ce coin de pays, et de pousser l’audace d’aller cogner à la porte du presbytère de la paroisse Saint-Colomban, première paroisse catholique de Pembroke, érigée en diocèse, et qui renferme les secrets des origines ontariennes des Cliche du moyen-nord ontarien. Voici l’extrait de la visite au presbytère paru dans le bulletin les Cliche d’octobre 1989 :

Mercredi, le 9 août, je fais face à une secrétaire anglophone qui a la mission de refouler les généalogistes entreprenants. Devant mon insistance et nos problèmes de communication, elle appelle au secours une religieuse très aimable, qui servira d’interprète. Malgré la complicité de cette dernière, il semble évident que je ne pénétrerai pas les mystères des archives de Saint-Colomban. Prix de consolation : on m’informe que les Archives nationales du Canada, à Ottawa, possèdent les microfilms des registres de la paroisse pour la période de 1856 à 1921. Je cède donc à contrecœur et je me dirige vers la Capitale nationale où un archiviste m’apprend que les documents ont traversé la rivière Outaouais pour être déposés aux archives nationales du Québec à Hull. Ils y sont et ils couvrent les années 1856 à 1910. Cela sera suffisant pour répondre aux principales interrogations.

Ce furent aussi des années de nombreuses rencontres et d’entrevues avec des familles reliées aux Cliche qui permirent de constituer une importante banque d’archives photographiques. Des alliés férus de généalogie, Laurent Lazure pour les Jeanneau et les Noël, Linda L. Poirier et Claire Goyette pour les familles américaines de la Nouvelle-Angleterre et d’ailleurs, aideront et alimenteront la banque de données des Cliche. De plus, des correspondants de tous les horizons à la recherche de leurs ancêtres feront appel à nos services pour répondre à leurs interrogations et en même temps, apporteront de l’eau au moulin pour le dictionnaire.

– Les sources informatisées et numérisées (2000 – 2010)

L’informatique et la numérisation commencent l’ère des sociétés de généalogie à domicile. Ils diminuent considérablement l’obligation de se déplacer pour faire de la généalogie. Quatre banques de données de qualité sont accessibles par des abonnements à des prix raisonnables.

La première, le PRDH, issu du Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal, reconstitue exhaustivement la population du Québec ancien depuis les débuts de la colonisation française au XVIIe siècle (1621) jusqu’en 1799 inclusivement. Comme Nicolas Cliche s’est marié le 13 octobre 1675, cela veut dire concrètement que tous les baptêmes, les mariages et les sépultures de ses descendants sur cent vingt-quatre ans se retrouveront  dans le dictionnaire des familles Cliche par une navigation relativement facile dans la banque de données du PRDH. Donc, avec ce logiciel, les cinq premières générations et un peu plus de l’arbre des Cliche sont complètes.

À partir de 1800, la vie du généalogiste se complique car il n’existe pas de banques de données aussi complètes que le PRDH informatisé. Cependant une autre banque simple d’utilisation, le BMS 2000 qui contient 8 045 990 fiches de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses du Québec et de quelques paroisses francophones de l’Ontario se révèle d’une grande utilité, surtout pour les mariages dans notre cas. Elle permet de retracer des mariages dans toutes les régions du Québec et de regrouper tous les enfants mariés d’un même couple. Par exemple, pour trouver les mariages des enfants de Lucien Cliche et Fernande Paiement ou de Joseph Roy et Agathe Cliche, il suffit d’identifier ces couples, totalement ou partiellement, et par une commande nous obtenons, les garçons qui ont convolé et par une autre, les filles. Pour les baptêmes et les sépultures, même si la banque renferme un grand nombre de fiches, elle couvre actuellement un nombre limité de paroisses.

Vous vous intéressez à l’histoire et à la généalogie! Que diriez-vous d’avoir dans votre local de travail, les registres de toutes paroisses du Québec et de plusieurs paroisses de l’Ontario? Si c’était le cas vous seriez aux anges! La fiction est devenue réalité puisque ce trésor existe avec le Fonds Drouin numérisé en ligne ou Ancestry.ca. À partir de votre ordinateur personnel tous les actes d’état civil sont consultables jusqu’en 1940 ou 1941 pour certaines paroisses. Ces logiciels, même s’ils exigent beaucoup de travail et de patience dans la recherche d’une famille particulière, permettent de faire d’intéressantes découvertes et  constituent des outils de vérification extraordinaires.

Depuis les années 2000, il est apparu sur le marché et dans les sociétés de généalogie de nombreux répertoires de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses du Québec, de l’Ontario et des États-Unis qui sont l’instrument de travail préféré de votre généalogiste. Ils permettent de trouver dans un seul volume toutes les données sur les descendants de Nicolas Cliche de la paroisse concernée. Dans les publications à la mode et très utiles pour les chercheurs, il faut signaler les histoires de famille qui défilent souvent la généalogie d’un clan à partir d’un ancêtre, arrière-grand-père, grand-père, etc.

Enfin, plusieurs autres sources existent pour tirer des informations qui sont souvent complétées par d’autres outils : les rubriques nécrologiques, les monographies (histoires) de paroisses et de municipalités, les dictionnaires des autres familles, les dictionnaires biographiques des ancêtres québécois, les sites généalogiques sur Internet, très répétitifs et à utiliser avec prudence, etc.

B. Montage

Il s’agit de la préparation des pages du dictionnaire pour le montage final. Plusieurs opérations sont essentielles pour en arriver à un produit fini.

1. Le généalogiste révise chaque acte et chaque famille, complète les données au besoin (date de naissance, enfants ou descendants non inscrits, etc.). Il juge s’il est approprié d’ajouter des informations, des notes ou d’illustrer par une ou des photos la famille et le clan. Pour certaines personnes, comme l’historien François-Xavier Garneau et le hockeyeur Mario Lemieux, il effectue des recherches pour écrire des notices biographiques. Il est aussi très important de vérifier et refaire la numérotation des familles pour s’assurer qu’elles soient liées.

2. Il faut par la suite déterminer le contenu d’une page et diviser le recueil en pages. Le travail se faisant en environnement Excel, chaque ligne est numérotée à gauche, et cinquante-trois lignes représentent habituellement une feuille, qui équivaut à environ trente-cinq descendants de Nicolas Cliche. Cette opération crée parfois des casse-tête qui obligent à couper des familles qui se retrouveront sur deux pages ou intercaler des photos pour équilibrer les pages (question d’économie d’espace). Les pages avec photographies et notices biographiques sont montées séparément en environnement Word.

3. Guides au correcteur réviseur et à l’infographiste sur la numérotation des feuilles et autres instructions sur le contenu de chaque page. Exemple :
Page 69 – a) Photographie du manoir (remonter le texte en coupant le chemin sur la photo).
  b) Suite de la notice biographique.
  c)  Lignes 2617 à 2644 inclusivement (no 191) = la seule famille inscrite dans cette page.
Pré-montage amateur de chaque page par le généalogiste en trois copies pour la visualisation des désirs de l’auteur.

4. Impression d’un disque CD du dictionnaire et du fichier des pages illustrées, et livraison par la poste ou à domicile pour l’excellent correcteur réviseur des textes et généalogie, écrits pour la famille Cliche, Pierre Roussin.

5. Retour et correction du travail à remettre à l’infographiste, par téléphone ou à Québec.

6. Maintenant Marcel, équipé d’un disque CD à trois fichiers, le dictionnaire corrigé, les photos et les textes, et des pages de numérotation, et des pages modèles, se rend à Sainte-Marie de Beauce, chez l’infographiste Lucie Paradis qui combine tout ce matériel pour en faire un dictionnaire attrayant et de grande qualité. Il en profite pour faire ajouter les données découvertes depuis la dernière correction.

7. Retour des pages prêtes à l’impression en PDF qui exige une nouvelle vérification du travail avec rapport à l’infographiste pour signaler les erreurs inévitables qui se produisent dans ce genre de travail.

8. Le travail terminé, Martine Veilleux, l’amoureuse de l’archiviste, vérifie tous les mariages pour construire l’index du dictionnaire établi à partir des conjoints ou conjointes

Marcel Cliche


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L’histoire de la généalogie au Québec, de 1608 à aujourd’hui

Monsieur Guy Saint-Hilaire
NDLR: Le texte qui suit reprend de larges extraits d’un article du généalogiste Guy Saint-Hilaire, publié dans le magazine national Histoire Québec, vol. 15, no 3, 2010, sous le titre de L’histoire de la généalogie au Québec, de 1608 à 1960. Nous remercions cette revue qui permet la reproduction de son contenu en mentionnant la source. L’auteur, M. Saint-Hilaire, est né le 12 juillet 1939 à Lévis. Intéressé très jeune à l’histoire de sa famille, il commença comme hobby dès 1953 ses recherches historiques et généalogiques débouchant sur quelques publications et articles de revues.  En mars 1986, il publiait l’histoire de la famille de sa mère sous le titre « Les Lapointe des Bergeronnes ».  En janvier 1992, il a été reconnu maître généalogiste agréé.

Reléguée jusqu’en 1867 à des privilèges de noblesse, des problèmes de succession et des dispenses de parenté pour les mariages, c’est sous l’influence d’un mouvement historique et du compilateur Cyprien Tanguay que la généalogie a commencé à susciter un intérêt particulier au Québec à partir de la fin du XIXe siècle.

D’abord davantage orientée sur la noblesse ou les notables, vite elle ne fera plus de distinction de classes, se tournant plutôt vers ceux faisant l’actualité, quel que soit leur milieu d’origine.

Depuis les années 1960, on peut constater une généralisation de l’intérêt du public envers la généalogie et une prolifération des publications s’y rattachant. Avec les années, la généalogie est devenue un hobby de plus en plus populaire, notamment pour les retraités.

Aujourd’hui, les adeptes de cette science sont favorisés par la constitution de banques de données pertinentes couvrant presque tout le Québec ainsi que par le développement des communications Internet.

Un regard sur l’évolution de la généalogie au Québec est d’autant plus facile du fait que la société québécoise a débuté dans la première moitié du XVIIe siècle, à une époque où l’écrit était devenu monnaie courante, ce qui a permis de nous laisser des témoignages plus précis dès le commencement de cette communauté.

À notre avis, on peut constater trois étapes dans le développement au Québec de la généalogie comme discipline distincte de l’histoire. La première couvre la période de 1608 jusqu’au milieu du XIXe siècle; la deuxième s’étend de la seconde moitié du XIXe siècle jusque vers 1960; et la troisième débute vers 1960 et se poursuit jusqu’à nos jours.
 Alors que dans la première l’on ne retrouve, comme activité généalogique, que celle visant à protéger ou à faire valoir des intérêts plutôt individuels, dans la deuxième, l’on voit une progression constante de certains initiés dans la recherche et la publication généalogique; finalement, dans la troisième, on peut constater une généralisation de l’intérêt du public envers cette activité, et une prolifération autant des outils de recherche que des travaux généalogiques.


De 1608 à 1867

Dans un premier temps, soit des débuts de la société québécoise en 1608 jusqu’en 1867, deux siècles et demi plus tard, nous n’avons recensé aucun travail ni aucune publication typiquement généalogique pouvant toucher la population québécoise. (...)

Dans le siècle qui s’étend de 1760 à 1867, le Québec a vu naître la presse écrite avec I’apparition de la Gazette de Québec en 1764, puis a été témoin de la parution, une soixantaine d’années plus tard, des premiers travaux historiques d’auteurs nés au Québec, comme ceux de Jacques Viger et de Michel Bibaud à compter de 1825, de François-Xavier Garneau à compter de 1845, et de Jean-Baptiste Ferland en 1854, mais non d’écrits généalogiques comme tels. (...)

Même en l’absence de travaux généalogiques, nous devons toutefois reconnaître que cette période de 1608 à 1867 nous a laissé un riche héritage de données pertinentes. Plus de 95 % des actes de baptême, de mariage et de sépulture survenus sur le territoire du Québec depuis 1620 ont été conservés et contiennent pour la plupart beaucoup de détails sur la parenté de Ia personne visée par l’acte. En outre, un très fort pourcentage des actes notariés de l’époque, dont plusieurs établissent des liens de parenté, peuvent encore être consultés.
C’est aussi le cas des registres de procédures judiciaires et d’insinuations, des registres contenant des ordonnances des intendants, des recensements nominatifs effectués et de plusieurs autres types d’écrits. À défaut d’avoir servi en son temps à la confection de publications généalogiques, cette documentation considérable, produite avant 1867 et assez bien conservée, permet aujourd’hui à tous les Québécois prétendant descendre des anciens pionniers français, de remonter assez facilement leur lignée jusqu’aux ancêtres venus de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Entre 1867 et 1960

Au cours de la deuxième période de l’histoire de la généalogie d’ici, qui s’étend depuis la publication du premier travail en ce domaine au Québec en 1867 jusque vers 1960, on peut suivre le véritable développement de cette discipline, allant de ses tout débuts avec ses premiers initiés, jusqu’à sa popularisation vers les années 1960.

Depuis les années 1820, s’était développé un intérêt pour l’histoire des Canadiens français, comme on appelait alors les Québécois, principalement dans la région de Québec et chez une certaine élite, comme les Viger, Bibaud, Maurault, Faillon, Ferland, Casgrain, Turcotte et Sulte.

À partir de 1850, l’on s’affaire à rééditer à Québec d’anciens écrits historiques sur la Nouvelle-France, l’on fonda des sociétés historiques et l’on commença à se rendre en France pour consulter certaines sources d’histoire et pour en prendre copie.

C’est, parallèlement à ce grand branle-bas historique, qu’apparaît la première oeuvre généalogique publiée au Québec, I’Histoire des grandes familles françaises contemporaines du sulpicien français François Daniel; ce livre de 618 pages publié à Montréal en 1867 ne faisait pourtant aucune mention alors de son véritable auteur. Un peu à la mode européenne de l’époque, dans ce travail qui présente en détail la généalogie de la famille du chevalier de Saint-Louis Antoine-Gabriel Benoist, puis un résumé de celle d’une quinzaine d’autres familles nobles ayant vécu au Canada, l’auteur a tendance à faire le panégyrique de cette noblesse et à négliger ce qui n’y appartient pas. Le principal héros de cette publication, le chevalier Benoist a servi le roi de France au Canada de 1735 à 1760 puis est retourné en France où il est décédé en 1776, âgé de 60 ans.

Si nous avons cité cette oeuvre du sulpicien Daniel, c’est qu’elle est la première publication vraiment généalogique au Québec. Il ne s’agit toutefois pas d’une production qui a eu une grande influence, ou qui a été un point tournant dans l’histoire des descendances au Québec. L’ouvrage qui, de plein droit, se mérite cet honneur, c’est celui de Mgr Cyprien Tanguay, le Dictionnaire généalogique des  familles canadiennes.

Dans ce travail, publié en sept volumes entre 1871 et 1890 après avoir relevé sur fiches et rassemblé par famille tous les actes de l’état civil de l’époque: baptêmes, mariages et sépultures, l’auteur a publié avec une assez grande précision la généalogie non seulement d’une classe donnée, mais indifféremment de toutes les personnes du Québec depuis 1608 jusque vers 1765. L’information sur chaque personne est située à l’intérieur de notices familiales, où l’on trouve le nom du père, de la mère et des enfants de chaque foyer, les dates de baptême, de mariage et de sépulture de chacun d’eux, et les liens entre les différentes familles. Bien que, à nos yeux critiques d’aujourd’hui, ce travail ne soit pas exempt d’erreurs ou de lacunes, il a été considéré pendant plus d’un siècle comme la bible ou le livre de référence par excellence des généalogistes québécois. Il est constamment consulté encore aujourd’hui.

À notre avis, le défunt René Jetté résume bien l’apport et l’influence de Tanguay lorsqu’il s’exprime comme suit, à la page 226 de son Traité de généalogie publié en1991: « Le Dictionnaire de Tanguay est l’oeuvre d’un homme exceptionnel, isolé parmi ses contemporains, sans émule ni disciple avant le tournant du XXe siècle. Il a cependant exercé sur trois points une influence déterminante et indélébile sur le développement ultérieur de la généalogie au Québec : il est le point de départ magistral d’une production généalogique autonome, détachée aussi bien des cabinets des juristes que des oeuvres des historiens, il montre que la généalogie n’est pas qu’une affaire de noblesse ou de notabilité, mais que toute personne a des ancêtres, et il enseigne qu’une généalogie ne s’établit que sur preuves et qu’au Québec, les registres paroissiaux, catholiques en particulier, constituent normalement la source de preuve la plus adéquate des événements et des liens de parenté. »
 
C’est dans le cadre du grand mouvement historique en effervescence au Québec au cours des années 1860, et suite à l’oeuvre monumentale de Tanguay, que la généalogie allait y prendre son envol. À la fin du XXe siècle, on peut constater qu’un certain engouement commença à se développer chez une certaine élite québécoise pour retracer leurs origines françaises. Certains ont même tenu à aller visiter le village d’origine de leur ancêtre patronymique venu de France, et même parfois à y laisser un souvenir. Le premier Québécois à avoir initié cette tradition, que nous sachions, est le premier ministre du Québec Honoré Mercier qui, de passage en France en mai 1891, s’arrêta à Tourouvre, au Perche, où il dota l’église locale de deux vitraux, dont l’un représentant le départ de l’ancêtre Julien Mercier pour le Canada en 1647.

Au tournant du XXe siècle, nous retrouvons même des historiens faisant oeuvre de généalogistes dans leurs publications historiques : Joseph-Edmond Roy ( Histoire de la Seigneurie de Lauzon, cinq volumes publiés à Lévis entre 1897 et 1904 ) et l’abbé Henri-Arthur Scott (L’Histoire de Notre-Dame de Sainte-Foy, vol. 1 (le seul paru), publié à Québec en 1902).

Notons aussi qu’avec l’arrivée en 1895 du Bulletin des recherches historiques, naissait au Québec la première revue offrant des articles à caractère nettement généalogique. On trouve dans cette publication, qui s’est éteinte en 1968, comme aussi dans d’autres, de nombreux écrits touchant cette science par des auteurs de choix comme Pierre-Georges Roy, Édouard-Zotique Massicote, Archange Godbout, etc. Nous constatons que, sous l’impact de Tanguay, une production typiquement généalogique commence à voir le jour sous différentes formes. Certains, comme Roy, Massicote et Fauteux, laïcs pour la plupart, s’intéressent davantage à la généalogie des grandes familles, tandis que d’autres, en grande partie membres du clergé ou des ordres religieux, se sont plutôt appliqués à relever les actes d’état civil, surtout les mariages, de toutes les gens de leur localité ou région sans égard à leur rang social. Ils ont même établi, parfois, leur lignée agnatique.

Dans ce groupe, on retrouve entre autres: François Lesieur-Desaulniers, Michel Forgues, Charles Beaumont, David Gosselin, Adolphe Michaud, Alfred Dejordy, Raymond Massory, Charles-Alphonse Carbonneau et Éloi-Gérard Talbot.

L’on voit aussi poindre, à compter de cette époque, certaines généalogies de famille et quelques biographies d’ancêtres.

À la même période, en 1899, le Québec voit naître sa première entreprise commerciale en matière de généalogie. Il s’agit de ce qui est devenu en 1938 I’Institut généalogique Drouin, lancé par l’avocat Joseph Drouin décédé en 1937, et continué par son fils Gabriel Drouin, décédé en 1980. Cette entreprise était principalement vouée à établir l’ascendance des Canadiens-français intéressés. Elle a été longtemps la seule maison commerciale du genre au Québec.

Toutefois, un auteur incontournable de cette époque est le franciscain Archange Godbout qui, en 1925, publiait Origine des familles canadiennes-françaises, un bouquin de 264 pages présentant le résultat de ses recherches aux archives des anciennes provinces de Normandie, du Perche, de la Bretagne, du Maine et d’Anjou, pour retracer la famille et la naissance des pionniers québécois originaires de ces régions.

On lui connaît aussi plusieurs autres publications de grande valeur sans compter un nombre incalculable d’articles de qualité parus dans diverses revues. Après Cyprien Tanguay, il est la seconde cheville importante dans l’histoire de la généalogie au Québec. Non seulement avait-il une très bonne connaissance des sources, mais il était rigoureux et très méthodique, laissant une bonne influence sur ceux qui l’ont entouré ou l’ont suivi. Une autre de ses grandes forces a été d’être le rassembleur des initiés à la généalogie francophone en Amérique. En septembre 1943, il fondait la Société généalogique canadienne-française, à laquelle adhérèrent bientôt tous ces francophones mordus de ce passe-temps, et qui a publié régulièrement, à partir de janvier 1944, la revue Mémoires dont il a été le rédacteur en chef jusqu’à sa mort en 1960. (...)

Depuis les années 1960, on peut constater une généralisation de l’intérêt du public envers la généalogie et une prolifération des publications connexes. Avec les années, cette recherche est devenue un hobby de plus en plus populaire, notamment chez les retraités. Aujourd’hui, ses adeptes sont favorisés par la constitution de banques de données généalogiques couvrant presque tout le Québec et par le développement des communications par Internet.




La première oeuvre généalogique publiée au Québec, I’Histoire des grandes familles françaises contemporaines,  du sulpicien français François Daniel.






Monseigneur Cyprien Tanguay















Joseph-Edmond Roy








Pierre-Georges Roy







Éloi-Gérard Talbot