Association des Familles Cliche (AFC) |
Les 28 branches de l'arbre généalogique |
Comment utiliser une fiche de famille |
Le dictionnaire généalogique: un ouvrage hors du commun |
L'histoire de la généalogie au Québec, de 1608 à aujourd'hui |
L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES FAMILLES CLICHE EXPLICATIONS DU TABLEAU
Par analogie avec un arbre,
en tenant compte des racines, de la souche, du fût, des branches,
des rameaux et des ramilles, l’arbre généalogique
des Cliche se présente ainsi :
SOUCHE : Nicolas Cliche – Marie-Madeleine Pelletier. couple souche ou famille-souche (racines, souche et fût) à l’origine de tous les Cliche nord-américains, d’une partie des Jeanneau et des Noël, et de tous les descendants d’ancêtres maternelles qui portent le patronyme Cliche. LIGNÉES : des sept enfants du couple souche, ce sont les trois (Marie-Madeleine, Claude et Vincent) qui ont assuré la postérité, c’est-à-dire la continuité jusqu’à ce jour (trois branches maîtresses qui prolongent le tronc). BRANCHES : vingt-huit ancêtres clefs des générations 1 à 6, quinze femmes et treize hommes, auxquels tous les descendants de Nicolas Cliche peuvent s’identifier (vingt-huit ramifications des trois branches maîtresses [lignées]). Elles permettent à chaque descendant de se situer dans l’arbre et de mesurer le degré de parenté par rapport aux autres. ___________________
LES 28 BRANCHES DE L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES FAMILLES CLICHE
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( Noms et prénoms des parents concernés )
FICHE DE FAMILLE
( Données sur le descendant concerné )
Nom: ___________________________________ Prénom : ________________________________ Date de naissance: ________________________ (jour, mois, année) Lieu de naissance : ________________________ (village ou ville habité au moment de la naissance) Paroisse du baptême: _____________________ Métier ou Prof.: _________________________ Épouse - Conjoint - Compagne (Nom et prénom): ________________________________________ Date du mariage : ________________________ Lieu du mariage : _________________________ Date du décès : _________________________ Lieu du décès : __________________________ Date des funérailles : _____________________ Lieu de sépulture : ________________________ |
COMMENT UTILISER LES FICHES DE FAMILLE
1- Au-dessus, inscrire les prénoms et noms des parents concernés. 2- Corriger et ajouter les données dans les extraits du recueil sur vos familles. 3- Lieu de naissance = l’endroit habité par les parents à la naissance. N. B. Vous pouvez indiquer l’hôpital où il est né (lieu et nom de l’hôpital), mais ce n’est pas indispensable. 4- Paroisse du baptême : si l’enfant a été baptisé, le nom de la paroisse, la ville ou le village où elle se trouve. 5- Métier ou profession : facultatif mais très intéressant. Vous pouvez décrire le travail. 6- Époux(e), conjoint(e), compagnon, compagne : important si des enfants sont nés de leur union. 7- Date du mariage s’il y a lieu (jour, mois, année). 8- Lieu et paroisse du mariage : dans les cas d’un mariage religieux ou civil. 9- Lieu du décès : l’endroit où la personne est décédée. 10- Lieu de sépulture : ajouter si possible la date des funérailles et l’endroit (paroisse, ville ou village, cimetière) où le corps a été inhumé ou les cendres déposées. Pour d’autres explications, vous communiquez au numéro de téléphone suivant : (418) 397-5520 ou par courriel à fgrosm@globetrotter.net Un grand merci de la part du responsable du dictionnaire généalogique. Marcel Cliche |
Le Dictionnaire généalogique des descendants de Nicolas Cliche et M.-Madeleine Pelletier
Près de 30 ans de travail
La construction et la composition du dictionnaire des familles Cliche aura pris près de 30 ans de travail à son auteur Marcel Cliche. Celui-ci nous présente dans le texte suivant les débuts de cette quête des descendants de Nicolas Cliche et de Marie-Madeleine Pelletier, les moyens de recherche utilisés et le travail de montage du dictionnaire. A. Outils de travail et de recherche – Les débuts Pour réaliser un dictionnaire généalogique de qualité, il faut consulter une multitude de documents et de sources de toute nature avec un esprit critique toujours en éveil. Le document de quatre pages envoyé à toutes les familles Cliche repérées dans les annuaires téléphoniques et par d’autres sources, en janvier 1987, par la toute jeune Association des familles Cliche est à la base du dictionnaire en préparation. Ce formidable travail coordonné par Mme Jacqueline Cliche a résulté en plusieurs centaines de réponses qui se traduisaient par des adhésions à l’Association, des renseignements généalogiques sur les premiers membres, avec en prime, l’énumération de leurs frères et sœurs, et de leurs enfants avec les numéros de téléphone, pour permettre de les rejoindre à leur tour. – Les sources imprimées et orales (1988–2000) La chasse aux descendants a commencé par la consultation des classiques de la généalogie pour mettre à jour les premières générations, c’est-à-dire les dictionnaires Tanguay, Jetté et Drouin pour le Québec, et pour la Beauce, la série de onze volumes du frère Éloi-Gérard Talbot, Recueil de généalogie des comtés de Beauce, Dorchester et Frontenac, 1625 à 1946, qui recensait les mariages classés par famille avec la filiation jusqu’à l’ancêtre. Un autre ouvrage sous la direction de Jean-Guy Roy et Michel Beaulieu, le Répertoire des mariages de la Beauce, 1740-1992, paru en 1995 ajoutera de l’eau au moulin. Les mariages sont regroupés par ordre alphabétique des familles sans tenir compte de liens entre eux. Dès la fin des célébrations du premier grand rassemblement des Cliche débutent les voyages à Québec, au pavillon Louis-Jacques Casault, sur le campus de l’université Laval, qui loge les archives nationales du Québec, devenues Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la Société de généalogie de Québec (SGQ). L’historien se familiarise avec les multiples ressources qui s’y trouvent, dont le fichier Loiselle, Antonin Loiselle (1908–1986), qui contient 1 044 434 mariages sous forme de microfiches. Elles confirmeront la présence et l’ampleur de la descendance de Claude Cliche dans les seigneuries de Châteauguay et de Beauharnois qui se multipliera sous les patronymes Cliche, Jeanneau et Noël. Il torture ses yeux sur les microfilms des registres paroissiaux du Québec qui déroulent leurs actes jusqu’à 1900 à l’époque, et épluche des centaines de répertoires de mariage et les quelques répertoires de baptêmes, mariages et sépultures soupçonnés de cacher des enfants de Nicolas, au sens large. Dans les années 1990, la Société de généalogie de Québec acquiert deux œuvres majeures, les soixante et un dictionnaires pour adulte, à cause du poids de chaque volume, de l’Institut généalogique Drouin, qui couvrent les mariages du Québec de 1760 à 1935, et les quarante-sept volumes du Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765 qui sera l’ancêtre d’une des meilleures banques de données généalogiques au monde. Évidemment le généalogiste a fureté dans ces ouvrages. Ayant eu vent que le Québec s’apprêtait à kidnapper les registres d’état civil dans les Palais de justice, une course contre la montre fut lancée. Le protonotaire du Palais de justice de Saint-Joseph a mis en liberté un concitoyen, à travers les copies civiles des registres de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses de la Beauce et des comtés voisins qui relevaient de cette institution. Ce fut un dépouillement profitable qui multipliera les données sur les Cliche. La fête des Cliche à Val-d’Or, les 27, 28 et 29 juillet 1990, sera le prétexte d’une tournée d’une semaine chez des familles Cliche de l’Abitibi, et les visites du Palais de justice de Rouyn-Noranda et du point de service de La Sarre qui ne pouvait refuser à des invités venus de loin de mettre le nez dans leurs archives. Marcel et sa fille Caroline ne perdirent pas de temps et firent une belle cueillette. Il faut rappeler aussi un voyage fructueux pour prendre contact avec les Cliche ontariens. En août 1989, le cueilleur de Cliche remonte l’Outaouais pour se rendre à Pembroke, en Ontario. Il rencontre plusieurs familles qui le reçoivent bien malgré les problèmes de langue mais le contact décisif sera celui du curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, affairé à des travaux de construction extérieurs. L’accueil est cordial. Il abandonne le visiteur imprévu dans son bureau avec la caisse et les registres de la paroisse. Avant de partir, il suggère d’aller voir Mme Irène Mélanson, femme de Paul Cliche, qui se révélera une véritable encyclopédie des Cliche de ce coin de pays, et de pousser l’audace d’aller cogner à la porte du presbytère de la paroisse Saint-Colomban, première paroisse catholique de Pembroke, érigée en diocèse, et qui renferme les secrets des origines ontariennes des Cliche du moyen-nord ontarien. Voici l’extrait de la visite au presbytère paru dans le bulletin les Cliche d’octobre 1989 : Mercredi, le 9 août, je fais face à une secrétaire anglophone qui a la mission de refouler les généalogistes entreprenants. Devant mon insistance et nos problèmes de communication, elle appelle au secours une religieuse très aimable, qui servira d’interprète. Malgré la complicité de cette dernière, il semble évident que je ne pénétrerai pas les mystères des archives de Saint-Colomban. Prix de consolation : on m’informe que les Archives nationales du Canada, à Ottawa, possèdent les microfilms des registres de la paroisse pour la période de 1856 à 1921. Je cède donc à contrecœur et je me dirige vers la Capitale nationale où un archiviste m’apprend que les documents ont traversé la rivière Outaouais pour être déposés aux archives nationales du Québec à Hull. Ils y sont et ils couvrent les années 1856 à 1910. Cela sera suffisant pour répondre aux principales interrogations. Ce furent aussi des années de nombreuses rencontres et d’entrevues avec des familles reliées aux Cliche qui permirent de constituer une importante banque d’archives photographiques. Des alliés férus de généalogie, Laurent Lazure pour les Jeanneau et les Noël, Linda L. Poirier et Claire Goyette pour les familles américaines de la Nouvelle-Angleterre et d’ailleurs, aideront et alimenteront la banque de données des Cliche. De plus, des correspondants de tous les horizons à la recherche de leurs ancêtres feront appel à nos services pour répondre à leurs interrogations et en même temps, apporteront de l’eau au moulin pour le dictionnaire. – Les sources informatisées et numérisées (2000 – 2010)
L’informatique et la numérisation commencent l’ère des sociétés de généalogie à domicile. Ils diminuent considérablement l’obligation de se déplacer pour faire de la généalogie. Quatre banques de données de qualité sont accessibles par des abonnements à des prix raisonnables. La première, le PRDH, issu du Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal, reconstitue exhaustivement la population du Québec ancien depuis les débuts de la colonisation française au XVIIe siècle (1621) jusqu’en 1799 inclusivement. Comme Nicolas Cliche s’est marié le 13 octobre 1675, cela veut dire concrètement que tous les baptêmes, les mariages et les sépultures de ses descendants sur cent vingt-quatre ans se retrouveront dans le dictionnaire des familles Cliche par une navigation relativement facile dans la banque de données du PRDH. Donc, avec ce logiciel, les cinq premières générations et un peu plus de l’arbre des Cliche sont complètes. À partir de 1800, la vie du généalogiste se complique car il n’existe pas de banques de données aussi complètes que le PRDH informatisé. Cependant une autre banque simple d’utilisation, le BMS 2000 qui contient 8 045 990 fiches de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses du Québec et de quelques paroisses francophones de l’Ontario se révèle d’une grande utilité, surtout pour les mariages dans notre cas. Elle permet de retracer des mariages dans toutes les régions du Québec et de regrouper tous les enfants mariés d’un même couple. Par exemple, pour trouver les mariages des enfants de Lucien Cliche et Fernande Paiement ou de Joseph Roy et Agathe Cliche, il suffit d’identifier ces couples, totalement ou partiellement, et par une commande nous obtenons, les garçons qui ont convolé et par une autre, les filles. Pour les baptêmes et les sépultures, même si la banque renferme un grand nombre de fiches, elle couvre actuellement un nombre limité de paroisses. Vous vous intéressez à l’histoire et à la généalogie! Que diriez-vous d’avoir dans votre local de travail, les registres de toutes paroisses du Québec et de plusieurs paroisses de l’Ontario? Si c’était le cas vous seriez aux anges! La fiction est devenue réalité puisque ce trésor existe avec le Fonds Drouin numérisé en ligne ou Ancestry.ca. À partir de votre ordinateur personnel tous les actes d’état civil sont consultables jusqu’en 1940 ou 1941 pour certaines paroisses. Ces logiciels, même s’ils exigent beaucoup de travail et de patience dans la recherche d’une famille particulière, permettent de faire d’intéressantes découvertes et constituent des outils de vérification extraordinaires. Depuis les années 2000, il est apparu sur le marché et dans les sociétés de généalogie de nombreux répertoires de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses du Québec, de l’Ontario et des États-Unis qui sont l’instrument de travail préféré de votre généalogiste. Ils permettent de trouver dans un seul volume toutes les données sur les descendants de Nicolas Cliche de la paroisse concernée. Dans les publications à la mode et très utiles pour les chercheurs, il faut signaler les histoires de famille qui défilent souvent la généalogie d’un clan à partir d’un ancêtre, arrière-grand-père, grand-père, etc. Enfin, plusieurs autres sources existent pour tirer des informations qui sont souvent complétées par d’autres outils : les rubriques nécrologiques, les monographies (histoires) de paroisses et de municipalités, les dictionnaires des autres familles, les dictionnaires biographiques des ancêtres québécois, les sites généalogiques sur Internet, très répétitifs et à utiliser avec prudence, etc. B. Montage Il s’agit de la préparation des pages du dictionnaire pour le montage final. Plusieurs opérations sont essentielles pour en arriver à un produit fini. 1. Le généalogiste révise chaque acte et chaque famille, complète les données au besoin (date de naissance, enfants ou descendants non inscrits, etc.). Il juge s’il est approprié d’ajouter des informations, des notes ou d’illustrer par une ou des photos la famille et le clan. Pour certaines personnes, comme l’historien François-Xavier Garneau et le hockeyeur Mario Lemieux, il effectue des recherches pour écrire des notices biographiques. Il est aussi très important de vérifier et refaire la numérotation des familles pour s’assurer qu’elles soient liées. 2. Il faut par la suite déterminer le contenu d’une page et diviser le recueil en pages. Le travail se faisant en environnement Excel, chaque ligne est numérotée à gauche, et cinquante-trois lignes représentent habituellement une feuille, qui équivaut à environ trente-cinq descendants de Nicolas Cliche. Cette opération crée parfois des casse-tête qui obligent à couper des familles qui se retrouveront sur deux pages ou intercaler des photos pour équilibrer les pages (question d’économie d’espace). Les pages avec photographies et notices biographiques sont montées séparément en environnement Word. 3. Guides au correcteur réviseur et à l’infographiste sur la numérotation des feuilles et autres instructions sur le contenu de chaque page. Exemple : Page 69 – a) Photographie du manoir (remonter le texte en coupant le chemin sur la photo). b) Suite de la notice biographique. c) Lignes 2617 à 2644 inclusivement (no 191) = la seule famille inscrite dans cette page. Pré-montage amateur de chaque page par le généalogiste en trois copies pour la visualisation des désirs de l’auteur. 4. Impression d’un disque CD du dictionnaire et du fichier des pages illustrées, et livraison par la poste ou à domicile pour l’excellent correcteur réviseur des textes et généalogie, écrits pour la famille Cliche, Pierre Roussin. 5. Retour et correction du travail à remettre à l’infographiste, par téléphone ou à Québec. 6. Maintenant Marcel, équipé d’un disque CD à trois fichiers, le dictionnaire corrigé, les photos et les textes, et des pages de numérotation, et des pages modèles, se rend à Sainte-Marie de Beauce, chez l’infographiste Lucie Paradis qui combine tout ce matériel pour en faire un dictionnaire attrayant et de grande qualité. Il en profite pour faire ajouter les données découvertes depuis la dernière correction. 7. Retour des pages prêtes à l’impression en PDF qui exige une nouvelle vérification du travail avec rapport à l’infographiste pour signaler les erreurs inévitables qui se produisent dans ce genre de travail. 8. Le travail terminé, Martine Veilleux, l’amoureuse de l’archiviste, vérifie tous les mariages pour construire l’index du dictionnaire établi à partir des conjoints ou conjointes Marcel Cliche
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