Association des Familles Cliche |
Émile Cliche (1895-1989) Wilfrid Cliche (1910-1994) Dalma Cliche (1930-2000) Jean-Baptiste Cliche (1911-1970) Henri Cliche (1904-1984) Colomb Cliche (1914-2002) Lucien Cliche (1916-2005) Arthur Fecteau (1910-1987) Louis-Denis Cliche (1939-2007) Maurice Cliche (1923-2008) Benoit Cliche (1923-2000) Claire Cliche (1943-2010) |
Marius Cliche (1931-2010) Yvon Cliche (1918-2012) Raymonde Jacques Labbé Cliche (1927-2013) Charles-Henri Cliche, (1928-2015) Louis-Philippe Cliche, Rimouski (1925-2016) Yvan Cliche, Québec Jean Cliche, Lac-Mégantic Richard Cliche, Lévis Nicolas Cliche, St-Joseph de Beauce Jean Cliche, Outremont Paul Cliche, Montréal Vincent Cliche, Québec |
Martine M. Cliche, Rimouski Danièle Cliche, Québec Georges Cliche, Longueuil Jocelyn Cliche, Pierrefonds Charles-Eugène Cliche, Québec Marie-Ange Cliche, Beauceville Claude Cliche, St-Joseph de Beauce Jacques Cliche, Québec Normand Cliche, Blainville Jocelyne Côté Cliche, Longueuil Rita Cliche, Vallée-Jonction, Beauce Marlène Bernard, Magog |
FRANCE Michel Cliche, Cambrai (1913-2011) Bernard Cliche, Béziers Roger Cliche, Saint-Mandé Hervé Cliche, Lille ÉTATS-UNIS Linda M. Poirier, Chicopee, Mass. John L. Sullivan, Springfield, Mass. Claire Goyette, Chicopee, Mass. |
Colomb Cliche, un pionnier et un innovateur
Colomb Cliche a été le président-fondateur de l’Association des familles Cliche, en 1986. Toute sa vie, il a été un pionnier et un innovateur. Il est décédé le 27 novembre 2002. par Vincent Cliche Colomb Cliche naquit à
Vallée-Jonction, dans la Beauce, le 30 mars 1914. La même
année, son père Thomas Cliche et sa mère
Cécile Ferland déménageaient à
Saint-Georges de Beauce. C'est à cet endroit qu'il fit ses
études primaires et compléta ses études
secondaires, à l'ancienne Académie commerciale.
Il travailla durant deux ans pour l'entreprise P.-T. Légaré, un magasin de meubles et de machinerie agricole de Saint-Georges, avant de venir, en 1932, épauler son père dans le commerce familial, un magasin général où il travailla jusqu'en 1950, après en être devenu propriétaire. La passion de sa vie C'est alors qu'il se tourne
vers son véritable métier et ce qui va devenir sa passion
pour toute la vie: le courtage des valeurs mobilières. Ce
n’est qu’à l’âge de 80 ans, soit en
1994, qu’il se voit obligé d’abandonner à
regret ce métier où il avait mis tant d’efforts. La
passion du courtage, Colomb Cliche l'avait acquise jeune puisque ses
premières économies, dans les années 1930, avaient
servi à acheter des actions dans deux compagnies d'assurances
québécoises naissantes, "La Laurentienne" et "La Solidarité ".
Vers 1950, il commence à vendre des obligations dans les comtés de Beauce, Frontenac et Dorchester. Comme il l'explique: « À cette époque, le métier n'est pas facile; la tradition du bas de laine est très bien implantée et les questions de finance sont boudées par les Canadiens français; les agriculteurs sont réticents à transformer leurs économies en investissements.» Mais, peu à peu, comme tout précurseur, et avec patience, comme tout bon éducateur, il réussit à convaincre de plus en plus de ses concitoyens à faire confiance à leurs institutions et à leur économie. Colomb Cliche est, à juste titre, considéré comme le pionnier du courtage des valeurs mobilières dans la Beauce et les comtés avoisinants. En 1960, il crée sa propre compagnie de courtage "Colomb Cliche et cie", qui devient, en 1962, "Cliche et Ass. Ltée". En 1974, il fusionne son entreprise à "Geoffrion, Leclerc Inc.", devenue depuis "Lévesque, Beaubien, Geoffrion", mais il continue toujours à y travailler jusqu'en 1994. La politique La deuxième passion de sa vie était la politique. Déjà à 18 ans, il est secrétaire d'une association régionale d'un parti politique. Cette ardeur ne se démentira pas puisqu'il fut, durant plus de 40 ans, de toutes les campagnes de souscription, de recrutement et d'organisation.
Sa partisanerie n’était pas aveugle, car il a toujours tenté de faire comprendre à ses concitoyens, surtout aux jeunes, l'importance de militer à l'intérieur des partis politiques qui sont la base même de notre système démocratique. Vie sociale Enfin, Colomb Cliche a joué un rôle important dans le domaine des médias au Canada et au Québec. Il fut membre du conseil d'administration du CRTC, de 1968 à 1971, à l'époque où cet organisme naissant avait la lourde tâche d'établir la réglementation et les politiques qui allaient régir l'important secteur de la radio et de la télévision canadienne. Il fut par la suite, de 1973 à 1976, membre du bureau de direction de Radio-Québec.
Toute sa vie, il fut très actif dans différents clubs sociaux. Il fut, entre autres, président de la Chambre de commerce des jeunes de Saint-Georges, président du Club Rotary et Grand Chevalier de Colomb. En 1986, il fonda l'Association des familles Cliche, qui fut l'instigatrice du plus grand rassemblement familial lors des fêtes marquant le 250e anniversaire de la Beauce, en 1987. La famille Colomb avait épousé Jeanne Beaulieu, à Rivière-du-Loup, le 6 octobre 1947. La compagne de sa vie lui a donné quatre enfants dont il était très fier : Colombe, Jean, France et Paul.
Jeanne est décédée le 8 mars 1999 après 52 ans de vie commune, laissant alors Colomb dans un grand désarroi. Famille de Colomb Cliche et Jeanne Beaulieu Jean (debout à gauche), France (assise devant), Paul et Colombe (à droite). ________________________ |
Colomb Cliche ( 1914 - 2002 ) Titre d’ascendance de Colomb Cliche Première génération Nicolas Cliche Marie-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche Marie-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération Jean-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération Jean-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Pierre Cliche M-Louise Lagueux Saint-Joseph de Beauce, 7 octobre1823 Septième génération Vital Cliche Agnès Roy Saint-Joseph de Beauce, 28 juillet 1874 Huitième génération Thomas Cliche Cécile Ferland Sainte-Marie de Beauce, 18 novembre 1912 Neuvième génération Colomb Cliche Jeanne Beaulieu Rivière-du-Loup, 6 octobre 1947 Dixième génération Colombe, Jean, France et Paul Onzième génération Nicolas, Stéphanie, Simon, Corinne _____________ AVIS DE DÉCÈS
À l’Hôtel-Dieu de Québec, le 27 novembre
2002, à l’âge de 88 ans et 7 mois, est
décédé monsieur Colomb Cliche, époux de feu
dame Jeanne Beaulieu. Il demeurait à Québec. Il a
laissé dans le deuil ses enfants, ses gendres et sa belle-fille:
Colombe (Martin
Métivier) (Pierre Lamoureux), Jean, France, Paul (Danielle
Huot); ses petits-enfants: Nicolas et Stéphanie Métivier;
Simon Cliche Lamoureux, Corinne Cliche; ses frères et soeurs:
Julienne Cliche (feu Paul Paquet), Lucille Cliche (feu Jean
Deschambault), Laval Cliche (Marthe Bouchard) (feu Charlotte Poulin),
Maurice Cliche (Fernande Bolduc) (feu Thérèse
Thibaudeau), Hélène Cliche (feu Clément Veilleux),
Madeleine Cliche (Gervais Grégoire), Henriette Cliche (Marc
Dufour), Monique Cliche (Benoît St-Laurent); ses
beaux-frères et belles-soeurs: Thérèse Beaulieu
(feu Bertrand Michaud), Françoise (feu Robert Lemieux), Yolande
(feu Maurice Roy), Rachel Belzile (feu Émile Beaulieu), Antonio
(Louisette Deschênes), ainsi que de nombreux neveux,
nièces, cousins, cousines et ami(e)s.
__________________ |
Louis-Denis Cliche, un homme de distinction Le départ de Louis-Denis pour un autre univers, le 27 juin 2007, a profondément chagriné sa famille, ses amis et ceux qui le côtoyaient régulièrement. Il laisse un grand vide qui sera difficilement comblé. L'expression qui dit que tout le monde est remplaçable ne témoigne pas de la réalité. Il y a des personnes dont l'apport est unique. Une courte biographie et un hommage à Louis-Denis donneront un aperçu de la richesse et des qualités de l'homme. par Marcel Cliche Dans la grande famille
des Cliche, Louis-Denis appartient à la branche des
«Pierrette» à «Catoche»
(branche
24, page 251 dans le tome I de l'Histoire et la
Généalogie des familles Cliche). Il est né le 2
septembre 1939 à Saint-Joseph de Beauce, le deuxième enfant du
couple Léonidas Cliche et Angéline Groleau. Il est
l'aîné parce que le premier chérubin est
décédé à la naissance. Trois sœurs et
deux frères complètent la famille.
Louis-Denis écoule ses premières années (1939-1944) sur le vieux bien de ses grands-parents maternels, Thomas Groleau et Clara Tardif, dans le rang Saint-Bruno de Saint-Joseph. Léonidas acquiert par la suite trois arpents de terre à Vallée-Jonction, appartenant à sa mère, Anna Labbé, épouse de Joseph Cliche, décédé en 1941. Ce lot voisine le bien ancestral de l'aïeul, Jean-Baptiste à «Pierrette», qui passe à Joseph déjà nommé, et à Joseph-Armand, frère de Léonidas. Louis-Denis évolue maintenant à Vallée-Jonction dans l'entourage des grands-parents paternels. Il effectue sur la ferme les travaux propres à son âge, tout en faisant son cours élémentaire. Comme il a du talent, ses parents l'envoient au Petit Séminaire de Saint-Georges-de-Beauce pour suivre le cours classique, en rêvant d'un prêtre dans la famille. Ses études Il passe à
travers ce défi exigeant de huit ans (éléments
latins, syntaxe, méthode, versification, belles-lettres,
rhétorique, philo 1 et philo 2) qui ouvre toutes les avenues. Il
teste la vocation religieuse qui l'entraîne à Rome et en
Belgique. Il décide de fonder une famille plutôt que de
devenir un Père Blanc.
Pendant qu'il poursuit ses études au baccalauréat en pédagogie de l'Université Laval, il rencontre dans une veillée avec orchestre à l'école d'Youville de Saint-Joseph, une jeune secrétaire de l'école secondaire, Rachel Carette, qu'il épousera le 21 août 1965. Cependant avant de convoler, il enseigne pendant deux ans les mathématiques et les sciences naturelles au cours classique du Séminaire de Saint-Georges. Louis-Denis profite des années fastes de la fin des années 1960 et début 1970 où des bourses de perfectionnement sont offertes aux professeurs volontaires. Il s'inscrit dans un cours de quatre ans en agro-biologie. Il en ressort avec un baccalauréat en biologie et le titre d'agronome. Il occupe ses étés à la ferme expérimentale de l'Université Laval où il se spécialise surtout dans les fraises. Cet emploi explique sans doute l'achat, vers 1976, par Louis-Denis et son ami, Robert Dion, d'une terre abandonnée à Saint-Philibert qu'il transforme en fraisière. Ils innovent en étant les premiers à lancer l'auto-cueillette dans la Beauce. Louis-Denis revient faire carrière dans l'institution qui l'a parrainé. Il enseigne la biologie aux futur(e)s infirmiers et infirmières, et aux étudiants en sciences pures dans la section collégiale du Séminaire qui devient public en 1990, sous le nom de CEGEP Beauce-Appalaches. Il est un professeur respecté et apprécié de ses étudiants pour sa personnalité avenante et la qualité de ses cours toujours actualisés. L'abbé Denis Grondin le qualifie de savant et un étudiant en sciences infirmières, joueur de football des fameux Condors par surcroît, signale sa courtoisie et son intérêt pour leurs activités. Son engagement social Son engagement pour la
jeunesse se prolonge dans Passeport Travail de Beauce, un organisme
d'aide à l'emploi, où à partir de 1999, il sera
membre du conseil d'administration et président de 2002 à
2007. Les administrateurs et le personnel soulignent son apport
exceptionnel, «sa grande générosité, ses
vastes connaissances et les valeurs humaines qu'il véhiculait».
D'ailleurs la disponibilité de Louis-Denis se manifeste dans plusieurs domaines. Il préside le Syndicat des professeurs du Séminaire où son tact et ses arguments logiques dans les négociations confondent le redoutable abbé Drouin qui concède presque toutes les améliorations demandées pour le groupe qu'il représente. Il œuvre dans la Caisse d'entraide économique de Beauce-Sud, coopérative d'épargne et de crédit dont l'objectif était le développement économique régional. Il en sera le président à une certaine époque. Le Centre hospitalier de Beauce-Etchemin (CHBE à Saint-Georges) profitera de ses lumières et de ses conseils lorsqu'il siégera sur son Conseil d'administration. La rigueur intellectuelle et le souci de clarté de Louis-Denis agaceront parfois des administrateurs moins soucieux du détail et de transparence. Ils lui servent bien par la suite sur le Comité d'éthique clinique de l'hôpital. Croyez-le ou non, il décroche une maîtrise en éthique de l'Université du Québec à Rimouski. Dans sa paroisse, il s'implique dans la campagne de la CVA (contribution volontaire annuelle) qui remplace la dîme et sert au financement des infrastructures religieuses de la paroisse l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie (Saint-Georges-Est). Sa famille Malgré une vie professionnelle remplie et des services de toute sorte à la communauté, Louis-Denis privilégie le trésor de sa vie, sa famille, Rachel, la compagne bien-aimée, et leurs enfants: - Sylvie: études en éducation spécialisée et baccalauréat en administration; elle travaille en planification des retraites; un enfant: Anabelle. - Chantal: cours en art culinaire; deux enfants: Marie-France et Catherine. - Stéphane: études en droit, il a passé les examens des barreaux de l'Ohio, de New York et du Québec; il est avocat dans la Société Cain, Lamarre, Casgrain et Wells à Québec. - Mélanie: détient des maîtrises en orientation et en psychologie; elle a travaillé comme neuropsychologue à l'hôpital de Jonquière et œuvre maintenant en psychologie dans les écoles. Des extraits du témoignage touchant de Mélanie décrivent le père que fut Louis-Denis: ... un modèle de persévérance et de courage. Pour toi, rien n'était impossible, tout n'était qu'une question de croyance et de foi... Le respect, cette grande vertu, tu nous l'as transmise avec tant de sagesse. Ne pas juger son prochain et accepter l'autre sans condition sont des attitudes que tu prônais au quotidien... nous étions uniques pour toi et ce, tant dans les moments heureux que ceux bouleversants... Cet amour paternel était un précieux cadeau de la vie. Dans la famille élargie, ses parents, ses frères et sœurs, Louis-Denis est souvent celui à qui on se confie et qui se démarque par sa générosité, son dévouement et sa jovialité dans les rassemblements familiaux. Comme le clan est «parfois» en retard, il est reçu sous l'air «le plus vieux arrive avec sa marmaille et il arrive avec un nouveau tous les ans». Ce qui était exagéré ! Un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano), Louis-Denis ne l'a pas oublié. Il pratique le golf avec des amis du Séminaire, se balade en planche à voile sur le lac Etchemin, roule en vélo et surtout s'astreint à du conditionnement physique pendant de nombreuses années, les lundi, mercredi et vendredi à six heures trente du matin, juste avant ses cours. Il fréquente un centre de conditionnement qui prend avec le temps, les noms de Nautilus, Énergie Cardio et Tonus. Il faut donc ajouter la volonté à ses nombreuses qualités. L'Association des familles Cliche Il reste encore du temps
à Louis-Denis. Il se donne donc comme loisir une
troisième famille, celle de tous les Cliche
d'Amérique et d'ailleurs. Il joue tous les rôles dans
cette grande tribu qui s'est structurée dans l'Association des
familles Cliche.
Son histoire commence dans le comité organisateur du grand rassemblement des familles Cliche à Saint-Joseph-de-Beauce en 1987 et se poursuit jusqu'en 2007 comme administrateur, vice-président, président de 1993 à 1997 où il donne un souffle nouveau à la machine en « dépoussiérant » les structures et en répartissant d'une façon plus logique les tâches de chacun, et comme trésorier registraire. Il tient à jour la liste des membres, ce qui permet la publication annuelle d'un Bottin, et il est avec Anise Cliche de toutes les campagnes de renouvellement. À cela s'ajoute l'animation de plusieurs rassemblements annuels, et dans son désir de précision et de limpidité, la révision et la simplification des statuts et des règlements avec Vincent, et la réforme de la comptabilité et des finances, et j'en passe ! Louis-Denis est un des quatre administrateurs qui a tenu le fort pendant les vingt premières années de l'Association. Nous ne pourrons oublier ce compagnon et cousin au sourire éternel et à la disponibilité universelle. Au nom des membres du Conseil d'administration et de l'Association des familles Cliche nous voulons exprimer toute notre reconnaissance pour ton apport inestimable et pour ton humanité. Nous ne sommes pas surpris de l'optimisme que tu as manifesté pendant la maladie, et que, voyant l'inévitable, tu as préparé sans animosité l'autre versant. Une chose est certaine: les talents que tu as hérités, tu les as tous utilisés au profit de ta famille et de la communauté, jusqu'à la dernière extrémité. Tu fus et tu demeures dans nos coeurs un grand homme, un homme de distinction ! Merci pour tout. ________________________
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Louis-Denis Cliche ( 1939 - 2007 ) Titre d'ascendance de Louis-Denis Cliche Première génération Nicolas Cliche M.-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche M.-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche M.-Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération J.-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération J.-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Pierre Cliche M-Louise Lagueux Saint-Joseph de Beauce, 7 octobre 1823 Septième génération J.-Baptiste Cliche Rose-de-Lima Jacques Saint-Joseph de Beauce, 13 janvier 1852 Huitième génération Joseph Cliche Anna Labbé Sainte-Marie de Beauce, 20 février 1905 Neuvième génération Léonidas Cliche Angéline Groleau Saint-Joseph de Beauce, 30 juin 1937 Dixième génération Louis-Denis Cliche Rachel Carette Saint-Joseph de Beauce, 21 août 1965 Onzième génération Sylvie, Chantal, Stéphane, Mélanie Douzième génération Marie-France, Anabelle, Catherine _____________ AVIS DE DÉCÈS
Au Centre de santé et services sociaux de Beauce, le mercredi 27
juin 2007, à l'âge de 67 ans, est
décédé monsieur Louis-Denis Cliche,
retraité de l'enseignement, époux de dame Rachel Carette,
demeurant à Saint-Georges. Le service religieux a
été célébré le samedi 30 juin 2007
en l'église L'Assomption et de là au crématorium
du Parc commémoratif Chaudière-Appalaches. Il a
laissé dans le deuil outre son épouse, ses enfants
: Sylvie, Chantal, Stéphane et Mélanie; ses
petits-enfants : Marie-France, Anabelle et Catherine; ses frères
et soeurs : Bertrand (Monique Fecteau), Claire (Jean-Paul Grondin),
Henri (Martine Voyer), Yolande (Denis Giguère) et Lisette (Jules
Turcotte); ses beaux-frères et belles-soeurs : Micheline (Ludger
Betty), Raymonde (Maurice Veilleux), Gertrude, Louise (feu Claude
Berberi) et Lucie (Richard L'Heureux). Il a laissé
également dans le deuil plusieurs neveux, nièces,
cousins, cousines et ami(e)s sans oublier son grand ami et
associé monsieur Robert Dion.
Famille de Louis-Denis Cliche et Rachel Carette_____________
Arrière: Rachel Carette, Louis-Denis Cliche, Mélanie et Sylvie Cliche Avant: Stéphane Cliche, Anabelle Cliche, Chantal Cliche et Marie-France Tardif. |
Lucien Cliche, aux premières loges de la Révolution tranquille NDLR: Nous publions ces notes biographiques sur l’honorable Lucien Cliche à partir de textes déjà parus dans le supplément du numéro d’octobre 1990 du bulletin Les Cliche, sous la plume de Marcel Cliche, et dans le journal L’Écho de Val-d’Or, le 14 août 1990, sous la signature du journaliste Denys Chabot. De la Beauce à l’Abitibi Lucien
Cliche est né à Vallée-Jonction (Beauce), le 4 août 1916. Il est le
fils de Vital Cliche, courtier d’assurances, et d’Anne-Marie Cloutier.
Il fit ses études primaires à l’école de sa paroisse, son cours
classique au Séminaire de Québec et ses études en droit à l’Université
Laval.
Admis au barreau de la province de Québec, le 9 août 1940, il exerça dès lors sa profession à Vallée-Jonction. Mais, dans la Beauce, des dynasties d’avocats occupent la place. Son père, Vital, qui a des antennes dans les ministères, prospecte pour son fils. On lui suggère Val-d’Or et Rouyn. Lucien effectue un voyage de reconnaissance de cet Eldorado. Il visite Val-d’Or, Cadillac et Rouyn. Enfin, la rencontre d’ingénieurs miniers à Québec déterminera son choix: ce sera Val-d’Or. Le 9 août 1940, en pleine apogée de la production aurifère en Abitibi-Témiscamingue, Lucien transporte ses pénates dans la Reine de la vallée de l’or. Quel défi ! I1 devra affronter la concurrence de 14 autres avocats. Ce sera le début d’une carrière fulgurante. Peu à peu, Lucien se construit une clientèle qui compte plusieurs étrangers: Polonais, Ukrainiens et Italiens. La ville jumelle, Bourlamaque, compte, à cette époque, 900 Nord-européens et Canadiens anglais pour 643 Canadiens français. À la suggestion d'Henri Légaré, un journaliste originaire de Saint-Joseph de Beauce, il loge chez un Polonais. Trois ans plus tard, il épouse Clara Morrison. À la pratique du droit s’ajoutera le monde des affaires, puisque Me Cliche s’implique dans l’immobilier et devient actionnaire d’entreprises. Très vite ses concitoyens s’aperçoivent de son potentiel et de ses qualités. Il se retrouve président de la Chambre de commerce, membre actif du Club Kiwanis, échevin, procureur de la ville et de la compagnie d’autobus Abitibi Ltée. Son frère Vital, admis au Barreau en 1953, vient le rejoindre pour former l’Étude Cliche et Cliche. Attiré dès cette époque par la politique, il milite activement au Parti libéral, ce qui, à compter du jour où Maurice Duplessis a repris le pouvoir en 1944, exigeait un certain courage, car le chef unioniste malmenait facilement ceux qui n’étaient pas «du bon bord». Le favoritisme politique était devenu si envahissant que Lucien Cliche se rappelle avoir été incapable, parce que libéral, de représenter un client devant la Régie des transports, à titre d’avocat de la Compagnie d’autobus Abitibi. C’était le comble ! Ce fut suffisant pour motiver le jeune avocat à se lancer en politique active. En 1960, le bureau d’avocats est florissant. Mais, le démon de la politique rôde autour de cet homme de talent. Tout comme son père Vital, qui fut élu député de l’Action Libérale Nationale, en 1935, Lucien succombe à l’appel du chef libéral Jean Lesage. Il est candidat dans Abitibi-Est aux élections provinciales. Est-il souhaitable qu’il gagne ses élections ? La vague existe puisqu’il “faut que ça change”. Aux élections du 22 juin 1960, Lucien Cliche remporte le comté d’Abitibi-Est, appuyé par l’ensemble des travailleurs, car, à l’époque, les milieux d’affaires étaient résolument unionistes. Une carrière politique brillante
L’avocat valdorien connaît une brillante carrière politique. Il est aux premières loges de la Révolution tranquille. Il est partie prenante de «l’équipe du tonnerre» qui, en 1960, va propulser le Québec au rang des sociétés modernes, progresssistes, résolument engagées sur les voies de l’avenir. Orateur de la Chambre Le premier ministre Jean Lesage lui ayant fait la promesse d’une entrée au Cabinet, il est nommé Orateur de la Chambre (président de l’Assemblée nationale). Une Assemblée où la discipline s’était plutôt relâchée durant la période duplessiste et où il a dû faire montre de sévérité quant à la procédure, au risque de rabrouer son propre chef, Jean Lesage, qui ne lui en a pas tenu rigueur, et le ministre Georges-Émile Lapalme, qui, lui, l’a boudé pendant plus de deux mois. Le Salon de la race comptait alors de redoutables coqs parlementaires, peu faciles à contenir: les Bellemare, Gabias, Johnson. Ministre des Affaires municipales En décembre 1961, Lucien Cliche entre dans de nouvelles fonctions, comme ministre des Affaires municipales. Il dut alors faire voter une législation qui, au sud et à l’est de Montréal, mettrait fin à des régimes municipaux corrompus, dominés par la pègre. L’assainissement des moeurs politiques s’opérait ainsi dès le premier palier de gouvernement. Ami intime de Jean Lesage, Lucien Cliche a pu bénéficier de l’appui indéfectible de son chef, avant, pendant et après l’adoption de nouvelles législations, aussi impopulaires fussent-elles. Ministre des Terres et Forêts Réélu député aux élections de 1962, Lucien Cliche est nommé ministre des Terres et Forêts. Il décide que le bois du comté de Pontiac sera dorénavant usiné au Québec, à Portage-du-Fort, où il fait construire une usine de pâte et papier. Même scénario à Lebel-sur-Quévillon, avec le bois qui autrefois prenait le bord de Trois-Rivières et de La Tuque. Ce qui n’a pas été sans provoquer tout un charivari à l’époque. Dans l'opposition Puis, en 1966, c’est la débâcle politique. Le tapis glisse sous les pieds des libéraux. Trop de changements, en un trop bref laps de temps, avaient essoufflé un électorat désireux d’une période de transition. Jean Lesage réunit ses intimes, une demi-douzaine de députés et conseillers, dont Raymond Garneau, Pierre Laporte et Lucien Cliche, et leur annonce en primeur sa décision de démissionner à titre de chef du Parti libéral. Réélu, mais cette fois-ci dans l’opposition, Lucien Cliche voit l’un de ses plus beaux rêves s’envoler en fumée: devenir ministre des Richesses naturelles et mener à bien le projet de développement hydro-électrique des rivières Nottaway, Broadback et Rupert, à la Baie James. Un projet que Robert Bourassa reprendra à son compte, en 1970. La défaite de 1966 a laissé un goût amer, d’autant plus que Lucien Cliche est homme d’action, qui s’accommode mal de l’opposition, et qu’avec le départ de son chef, sa combativité et même son intérêt pour la chose politique n’ont plus la même intensité. Il quitte la vie politique en 1970. Amené à préciser par contre quel souvenir le plus beau il conserve de sa vie parlementaire, Lucien Cliche répond sans hésiter que c’est sa présence à l’inauguration de la Maison du Québec à Paris, dans un effort d’ouverture sur le monde et la reconnaissance internationale, en présence du général de Gaulle et du ministre français de la Culture, André Malraux. Retour à la vie privée
Avec le retour de Lucien Cliche à la vie privée, le bureau d’avocats Cliche et Cliche de Val-d’Or renaît. Il prépare la rentrée d’un de ses fils, Lucien Jr, et de sa fille Nicole dans la profession. Par ailleurs, le gouvernement le nomme au conseil d’administration de deux sociétés d’État: la SOQUEM (1) et la SDBJ (2). Il sera, par ailleurs, membre de la Commission Bonenfant (3). Ayant pris sa retraite en 1978, il s’est retiré avec son épouse, Rose Lannan, sur l’île Siscoe, en banlieue de Val-d’Or. Monsieur Lucien Cliche est décédé à Val-d'Or, le 2 juin 2005. ________________________________________________________________________ (1) SOQUEM: Société québécoise d’exploitation minière. (2) SDBJ: Société de développement de la Baie James. (3) Commission Bonenfant: En fait, il s’agit du Comité Bonenfant, du nom de son président, Me Jean-Charles Bonenfant. C’était un comité extra-parlementaire, créé le 19 juillet 1974, dans le but de faire l’évaluation des montants ainsi que de la nature des indemnités et allocations attribuées aux membres de l’Assemblée nationale et aux titulaires de certaines fonctions reconnues par la Loi de la législature. |
L'honorable Lucien Cliche ( 1916 - 2005 ) Titre d’ascendance de Lucien Cliche Première génération Nicolas Cliche Marie-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche Marie-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération Jean-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération Jean-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Jean-Baptiste Cliche M.-Angélique Poulin Saint-Joseph de Beauce, 7 octobre 1823 Septième génération Vital Cliche Sophie Lessard Saint-François de Beauce, 16 janvier 1855 Huitième génération Thomas Cliche Eugénie Poulin Saint-Joseph de Beauce, 24 septembre 1878 Neuvième génération Vital Cliche Anne-Marie Cloutier Vallée-Jonction (Beauce), 3 septembre 1912 Dixième génération Lucien Cliche Clara Morrison Val-d'Or, 28 décembre 1943 Rose Lannan Laval-des-Rapides, 2 octobre 1971 Onzième génération Georges, Normand, Nicole, Lucien Jr et Michel Douzième génération Amélie, Johanne, Renée, Jean-Sébastien, Laura, Valérie, Véronique Treizième génération Arthur, Jules, Alyson, Jasmine _____________ AVIS DE DÉCÈS Est décédé le 2 juin 2005 au C.H. de Val-d’Or, à l’âge de 88 ans, Me Lucien Cliche, CR, domicilié à Val-d’Or, époux en premières noces de feu Clara Morrisson et en secondes noces de Rose Lannan. Le défunt a laissé dans le deuil, outre son épouse, ses enfants: Georges, Normand (Huguette Beaulieu), Nicole, Lucien Jr. (Michèle Lahaie), Michel (Sylvie Pétel); ses petits-enfants et arrière-petits-enfants: son frère et ses soeurs: Thérèse Cliche, Vital Cliche (Pauline Samson) et Jacqueline Cliche, beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces parents et amis. Les funérailles ont eu lieu le samedi 4 juin en l’église St-Sauveur de Val-d’Or, suivies de l’inhumation au cimetière de Val-d’Or. _____________ |
Monsieur Louis-Philippe Cliche, notre cinquième immortel Un Cliche fait sa marque dans le Bas-Saint-Laurent M.
Louis-Philippe Cliche, de Rimouski, est le cinquième membre
«immortel» de l’Association des familles Cliche.
Notre archiviste-généalogiste, Marcel Cliche,
l’avait rencontré en mai 1996 à son domicile. Le
texte de cette entrevue est paru dans le bulletin les Cliche de novembre 1996 (vol. 10, no 4). Nous
sommes heureux de vous présenter son portrait et
l’histoire de cette famille qui nous représente dignement
dans le Bas-Saint-Laurent.
par Marcel Cliche
Comme vous le savez, les Cliche se concentrent dans quelques régions du Québec et sont pratiquement absents de plusieurs autres. Cependant, quelques aventuriers ont bravé des zones orphelines de la présence Cliche. C’est le cas de Louis-Philippe Cliche qui, avec son petit cousin, Charles-Édouard Cliche, furent pendant des années les seuls à porter notre patronyme dans le Bas-Saint-Laurent. Comme on dit souvent: «Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité...». Effectivement, la feuille de route de Louis-Philippe Cliche laisse supposer que son installation à Rimouski n’est pas passée longtemps inaperçue. La qualité première des Cliche, même s’il y a des exceptions, n’est pas l’anonymat et la discrétion. Ordinairement, ils déplacent assez d’air pour que l’entourage prenne conscience qu’ils existent Son ascendance Louis-Philippe est de la branche des Louis à Catoche, qui se caractérise par ses nombreux artisans et entrepreneurs. Son grand-père Augustin (Mathilde Jacques, 1875) est menuisier et possède son propre moulin de transformation du bois à Vallée-Jonction. Le père de Louis-Philippe, Davila qui a épousé Louise-Anna Poulin, le 28 septembre 1920, est lui aussi menuisier au moulin du paternel. Il devient draveur lorsque Augustin achète du bois de son frère Théophile qui exploite une scierie sur la rivière Le Bras. Davila s’assure ainsi que les matières ligneuses qui flottent sur la rivière Chaudière à partir de Beauceville parviennent à bon port à Vallée-Jonction. Davila a plusieurs cordes à son arc. Il aime tellement la chasse aux canards qu’il ne se sépare pas de son fusil, même à l’ouvrage. Un certain printemps, de son poste de travail, il aperçoit ses volatiles préférées. Il veut les pourchasser, mais il n’a plus de balles dans son arme. Il confie à son jeune neveu, Yvon, la mission d’aller en chercher à sa demeure. Ce dernier, insouciant du danger place les balles dans les pattes de son pantalon retenues par des élastiques au-dessus du genou. Pendant tout le trajet, les munitions s’entrechoquent dangereusement, mais Yvon parvient à destination sans incident. Davila joue aussi du trombone à coulisse dans la fanfare locale qui comprend trois autres de ses fréres: Alphonse, Arthur et Valère. Il s’occupe du club des raquetteurs qui dispose d’une salle près de la gare ferroviaire et il est propriétaire d’une barque à moteur, avec toiture somptueuse, qui peut loger 15 personnes et qui fait la navette entre Vallée-Jonction et Saint-Joseph. Deux malheurs frappent la famille à la fin de 1926. Le 2 décembre, Davila décède prématurément à l’âge de 38 ans, à l’Hôtel-Dieu de Lévis, des suites d’une appendicectomie qui a mal tourné. La sépulture se fera la même journée que celle de son père Augustin, qui s’est éteint le 30 novembre 1926. Louise-Anna se retrouve seule avec deux jeunes enfants: André, 4 ans, et Louis-Philippe, 1 an et 9 mois. Dans les cinq années qui suivirent la mort de son époux, Louise-Anna et les deux bambins résident successivement à Vallée-Jonction, à Tring-Jonction et reviennent à Vallée-Jonction. La mère pratique les métiers de modiste et de corsetière. Par la suite, la famille va résider à l’hôtel que le père de Louise-Anna possède à Sainte-Marie de Beauce, et, en 1939, ils déménagent à Québec. Études à l'Académie commerciale de Québec C’est dans ce contexte que grandit Louis-Philippe. Après des études au collège de Sainte-Marie, il poursuit sa formation à l’Académie commerciale de Québec, affiliée à l’École des Hautes Études Commerciales. Il séjourne aussi à Welland, Ontario, et Stanhope, près de la frontière américaine, pour apprendre l’anglais. La rumeur veut qu’il ne soit pas maniaque de l’école, quoique son instruction dépasse de loin la moyenne des jeunes de son époque. Le hockey le passionne. Nous avons ouï-dire qu’il était un patineur hors du commun et un excellent hockeyeur. Il s’aligne pour plusieurs équipes. Mais sa passion pour ce sport le conduit à des excès et il tombe sérieusement malade. Jouer sur des patinoires extérieures, souvent par grand froid, peut mettre à rude épreuve le corps humain. En 1942, à 17 ans, il oriente sa carrière vers la marine marchande canadienne. Il travaillera, entre autres, pour la Clarke Steamship, compagnie maritime qui contrôle le golfe Saint-Laurent et qui tient feu et lieu à Rimouski. Il sera commissaire de bord sur les bateaux. Il s’occupera aussi d’administration et de comptabilité au niveau de la paie et des achats. Il deviendra même administrateur de la compagnie. C’est à cette étape de sa vie qu’une irrésistible jeune fille, Simone Ouellet, croise son chemin. Et en mai 1949, ils décident de cheminer ensemble. Dans les mondes de la finance et de l'assurance L’année suivante, Louis-Philippe change de cap. Il intègre l’empire financier de Jules-A. Brillant, l’homme le plus puissant que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ont connu. On le compare même aux Price et, sur une autre échelle, aux Rockefeller. Entre 1920 et 1960, Jules-A. Brillant contrôle une partie importante du secteur tertiaire de l’économie du Bas-Saint-Laurent: électricité, téléphone, transport maritime, transport ferroviaire, journaux, radio et télévision. L’homme d’affaires avait fait ses premières armes à Beauceville, en tant que commis à la succursale de la Banque Nationale, en 1907. Dans la Beauce, une de ses compagnies, Québec-Téléphone, maintenant propriété américaine, est plus connue que le personnage. Croyez-le ou non, Louis-Philippe a l’oreille de Jules-A. Brillant, qui a vite fait de remarquer les qualités du descendant de Catoche: son bon jugement, sa spontanéité, sa vivacité d’esprit et sa capacité de décider rapidement. De plus, Louis-Philippe, sans être frondeur, ne craint pas d’être en désaccord avec son patron et de faire valoir ses arguments. Pour Jules-A. Brillant, il travaille d’abord comme représentant commercial à la radio de Rimouski, la station CJBR (Canada Jules Brillant Rimouski), à laquelle s’ajoutera, en 1954, la télévision. Dans le même temps, il négocie pour le financier l’achat de compagnies locales de téléphone. Il pratique comme philosophie que chacun doit tirer profit d’une transaction, autant l’acheteur que le vendeur. En 1960, Louis-Philippe tourne une autre page de sa vie. Il se lance lui-même en affaires en achetant un bureau d’assurances. Ce bureau existe toujours aujourd’hui; il a pignon sur la rue Jessop, à Rimouski, sous la raison sociale “L.P. Cliche inc. et associés, Assurances générales”. Même s’il a depuis quelques années atteint l’âge d’une retraite bien méritée, il administre toujours son entreprise. Il vient ainsi augmenter les statistiques des Cliche pour qui le travail ne connaît pas de limites. Vous deviez vous en douter: le petit-fils d’Augustin a hérité du goût de la politique... Il sera très actif et très influent dans ce domaine. Au temps de la Révolution tranquille, sous la gouverne de Jean Lesage, il sera l’organisateur libéral en charge du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Avant 1960, il aurait rectifié avec succès la stratégie de M. Brillant, dans une campagne électorale; ce qui, semble-t-il, lui aurait valu une substantielle augmentation de salaire. Il a même tenté de persuader Robert Cliche de se présenter sous la bannière NPD (Nouveau Parti Démocratique) dans le comté de Rimouski, au Fédéral. Sur la scène municipale, il a été pro-maire de Rimouski-Est pendant plusieurs années. Sa famille Les plus belles réalisations du couple Louis-Philippe Cliche et Simone Ouellet demeurent les cinq enfants qu’ils ont conçus pour le bonheur de leur foyer et comme richesse pour la société québécoise. Nous vous les présentons: — Paul (Manon Lapointe), évaluateur agréé à la Compagnie d’assurances, Industrielle-Alliance, spécialisé dans les prêts hypothécaires commerciaux. Ils résident à Québec. — Michel (Claire Chiasson), courtier en valeurs mobilières chez Scotia Mcleod. Ils résident à Rimouski. — Louise (Pierre Langis), pharmacienne et leurs enfants, Marie-Hélène et Caroline. Ils résident à Cap-Rouge. — Roger (Hélène Santerre), CGA (comptabilité) au service du gouvernement fédéral, et leurs enfants, Marie-Pierre et Stéphanie. Ils résident à Rimouski. — Hélène (André Langis), diététicienne à Sherbrooke, et leurs enfants, Isabelle et Catherine. Ils résident à Rock Forest. Ce bref portrait de Louis-Philippe laisse deviner une vie professionnelle et familiale bien remplie et réussie. Ce parcours s’accompagne également mais malheureusement d’épreuves que la vie sème sur le chemin, comme la maladie et le décès de Simone qui ont affecté le clan familial dans les années 1980. Mais Louis-Philippe a aussi conservé toute sa sérénité et son sens de l’hospitalité. Imaginez un parfait inconnu qui arrive chez-vous, par un beau dimanche après-midi, pour vous poser toute sorte de questions indiscrètes. Ce fut mon cas, en mai dernier à Rimouski. J’ai alors été à même de constater l’acceuil chaleureux de Louis-Philippe et de sa compagne, Géraldine Landry. Ce fut un plaisir de connaître et de vous faire connaître un Cliche qui a laissé sa marque pendant plus d’une cinquantaine d’années dans un grande région du Québec et qui est devenu membre immortel de l’Association des familles Cliche, en 1995. |
Titre d’ascendance de Louis-Philippe Cliche Première génération Nicolas Cliche M. Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche Marie-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération J.-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération J.-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Louis Cliche Sophie Carette Saint-Joseph de Beauce, 20 janvier 1835 Septième génération Augustin Cliche Mathilde Jacques Saint-Elzéar de Beauce, 12 octobre 1875 Huitième génération Davila Cliche Louise-Anna Poulin Vallée-Jonction (Beauce), 28 septembre 1920 Neuvième génération Louis-Philippe Cliche Simone Ouellet Rimouski-Est (Saint-Yves), 12 mai 1949 Dixième génération Paul, Michel, Louise, Roger, Hélène Onzième génération Jeanne-Émilie et Charles-Antoine (enfants de Paul), Marie-Hélène et Caroline (enfants de Louise), Marie-Pier et Stéphanie (enfants de Roger), Isabelle, Catherine et William (enfants d'Hélène) _____________ AVIS DE DÉCÈS Entouré de l'amour de sa Géraldine et de sa famille au Centre hospitalier régional de Rimouski, le 13 janvier 2016 est décédé à l’âge de 90 ans (15 mars 1925- 13 janvier 2016) monsieur Louis-Philippe Cliche, demeurant à Rimouski, époux de feu dame Simone Ouellet et conjoint de vie de dame Géraldine Landry, fils de feu monsieur Davila Cliche et de feu madame Louise Anna Poulin. Les funérailles de monsieur Louis-Philippe Cliche ont eu lieu le samedi 30 janvier en l'église de St-Pie X et de là au Mausolée St-Germain. Il laisse dans le deuil sa conjointe Géraldine Landry; ses enfants: feu Paul (Manon Lapointe), Michel (Claire Chiasson), Louise (Pierre Langis), Roger et Hélène (André Langis). Ses petits-enfants Jeanne-Émilie et Charles-Antoine (enfants de Paul), Marie-Hélène et Caroline (enfants de Louise), Marie-Pier et Stéphanie (enfants de Roger), Isabelle, Catherine et William (enfants d'Hélène) et ses six arrière-petits-enfants. Il laisse également dans le deuil neveux et nièces, beaux-frères et belles-soeurs ainsi que de nombreux amis. _____________ |
Charles-Eugène Cliche, l'innovateur NDLR: Texte parue dans le bulletin les Cliche de novembre 2007, vol. 21 no 3
par André A. Cliche,
neveu de Charles-Eugène Cliche Charles-Eugène à Gédéon, à Vital, à Pierrette (Pierre), à Catoche (Jean-Baptiste): peut-on trouver plus Beauceron d’origine ? Fils de Gédéon Cliche et d’Anna Groleau, Charles-Eugène est né le 24 novembre 1916 à Saint-Georges de Beauce. Il fait partie d’une famille de sept enfants et se retrouve au milieu, entre Henri, Thérèse, Cécile, puis, Philippe, Gérard et Marguerite. Six d’entre eux sont d’ailleurs encore vivants et (en 2016) leur âge varie entre 89 et 102 ans. La génétique leur est clémente. Toutefois, Charles-Eugène n’a passé dans la Beauce que le temps de vivre sa tendre enfance et de compléter une partie de son cours primaire. Il avait 10 ans, en 1926, lorsque son père, Gédéon, alors préposé à l’entretien du chemin de fer à Saint-Georges, est venu s’établir à Courville, en banlieue de Québec, avec toute sa famille. Charles-Eugène y poursuivra ses études élémentaires au couvent et secondaires au collège de cette petite municipalité d’accueil. Nous sommes en 1930 ; à cette époque on ne restait pas longtemps sur les bancs d’école. Avec un diplôme secondaire, l’ambition de ses 15 ans et le désir de compléter ses études par des cours du soir, c’était, à cette époque, suffisant pour solliciter un emploi. Le principal employeur de la région, à ce moment-là, était la Dominion Textile, située sur un site enchanteur au pied de la chute Montmorency. Les volontaires n’avaient qu’à se présenter dans une petite salle d’attente désignée à cette fin et de s’armer de patience dans l’espoir qu’un « foreman » pointe du doigt et conduise à son poste de travail celui qu’il avait décidé d’embaucher. Charles-Eugène y travailla 8 ans (de 1930 à 1938), à temps plein au fabuleux salaire de 10 cents l’heure. Il est difficile, dans ces conditions, de devenir riche, mais ses économies – il en avait ... – lui ont pourtant permis de poursuivre ses études le soir et de se rendre avec son frère Philippe à l’Exposition universelle de 1939 à New York. Pour ce voyage, il a dû débourser 75 $ : transport, hébergement et droits d’entrée sur le site, et ce pour une semaine. Un jeune homme plein d’audace Plein d’audace en effet, car Charles-Eugène n’a que 21 ans lorsqu’il décide de s’inscrire à des cours du soir en ajustage mécanique, à l’École Technique de Québec. Il y étudiera de 1937 à 1940. Beaucoup de détermination et de volonté sont nécessaires pour associer travail et perfectionnement professionnel par des cours du soir. C’était probablement plus difficile encore dans les années 1940 et 1950. Malgré les aléas du temps, Charles-Eugène en suivra trois autres: cours en dessin industriel (1943 à 1945), cours de compagnon en mécanique d’ajustage (1948), cours de français et mathématiques à l’école Jean Brébeuf de Québec (1955 – 1956). Toutes ces connaissances acquises ont été déterminantes dans ses ambitions et ont semé les bases de son orientation professionnelle pendant les quatre autres décennies de sa vie active, jusqu’à sa retraite en 1982. Tour à tour sa carrière professionnelle l’a conduit dans les postes suivants : 1 – Locataire d’un poste d’essence (1938 à 1939), où il effectuait la réparation d’automobiles et de camions. 2 – Ajusteur mécanicien chez Alfred-Després (1939 à 1947), entreprise spécialisée en réparation de goélettes, traversiers et navires. 3 – Ajusteur mécanicien chez Laurentide Équipement Inc. (1947 à 1950), le fabricant/concepteur de la souffleuse à neige adaptée à un tracteur de ferme. 4 – Contremaître général chez Cobra Industries Inc. (1952 à 1960), une usine de structure, pièces de machinerie, convoyeurs et souffleuses à neige. 5 – Contremaître général (1960 à 1977) et surintendant de l’usine (1977 à 1979), chez Les Industries Dynamiques Inc., une usine de structure et de tours de transmission électrique. Si on devait caractériser son trait dominant, Charles-Eugène était une personne capable d’imaginer un produit avant sa conception, de lui apporter les modifications adaptées aux besoins et surtout, il était très habile à imaginer les méthodes rapides et simples pour les produire. De ce fait, il était un grand innovateur. Si vous le visitez un jour, c’est avec une grande fierté qu’il vous parlera de certaines réalisations de sa carrière professionnelle. D’ailleurs, en voici quelques-unes : 1949 – Fabrication de la passerelle et des 11 000 bancs du Colisée de Québec. 1954 – Fabrication de la tour du poste de télévision Télé 4 à Sainte-Foy, Québec, haute de 400 pieds plus antenne de 40 pieds. 1957 – Fabrication de la sous-station d’Hydro- Québec à Charlesbourg. 1960 – Fabrication des nombreuses tours de Bersimis à Montréal. 1969 – Fabrication des tours du complexe Churchill Falls et en Gaspésie. 1979 – Fabrication des tours du complexe hydro-électrique LG2. Et aussi : fabrication d’une ligne de transmission de Bamako à Ségou, au Mali; fabrication d’une tour de 1 000 pieds à Paris, Ontario, et fabrication d’une tour de 1000 pieds à Mont-Carmel, près de Shawinigan. De plus, Charles-Eugène est un homme doué de grandes qualités intellectuelles : capacité de concentration, visionnaire, ouverture d’esprit, calme, conciliant, avide de perfection, rassembleur, généreux de sa personne et de son temps, très imaginatif, esprit analytique, à l’écoute des autres. Un vrai Cliche, quoi ! Il n’en fallait pas plus pour bien réussir dans son milieu de travail et dans ses nombreuses activités extérieures à caractère communautaire et familial. Une vie familiale élargie Pour Charles-Eugène la famille immédiate a toujours été une priorité. Comment a-t-il pu trouver le temps avec toutes ces activités ? Je n’en sais rien. Sans doute, devait-il être présent aux bons moments. C’est en 1945 qu’il fonda sa vie familiale élargie. Vous comprendrez bientôt ce terme. Il s’unit en premières noces à Jeanne Savard de Loretteville qui était issue d’une famille de 22 enfants. Pas besoin de vous dire qu’il lui fallait prendre sa place. Sa grandeur, sa force et son calme lui ont souvent permis des faveurs de ses beaux parents, entre autres de veiller au salon sans chaperon ou encore d’être l’élu pour transporter M. et Mme Savard dans les escaliers pour descendre au rez-de-chaussée, alors qu’ils étaient malades. De cette première union naquirent 6 enfants : Rita, Jacques, Bernard, Monique et Réjean. Un enfant ne vécut que quelques heures, (c’était courant à l’époque). C’est à 49 ans qu’il devint veuf avec cinq adolescents à sa charge. Pas besoin de vous dire qu’il avait de nouveau du pain sur la planche. Trois ans plus tard, en 1968, il s’unit en secondes noces à Marie-Claire Cloutier, de Charlesbourg, une « maîtresse d’école » à la retraite. Il n’en fallait pas moins pour remettre un peu de discipline dans le foyer et pour combler le second souffle amoureux de la cinquantaine. C’est en 1995 qu’il épousa Rita Drouin, une vraie Beauceronne d’origine et amie de la famille, (cousine de la fesse gauche d’ailleurs). De cette union naissait une grande famille reconstituée de 11 enfants, 19 petits-enfants et maintenant 9 arrière-petits-enfants. Tous furent intégrés au fur et à mesure et le contact est maintenu avec chacun, même les beaux-frères, belles-soeurs, neveux et nièces de toutes ces unions. Voilà le sens de la famille élargie. Vie et activités communautaires Malgré ses occupations professionnelles, Charles-Eugène a beaucoup donné de son temps et de son expertise à sa communauté. En voici quelques exemples : – Fondateur de la Saint-Vincent-de-Paul de Saint-Rodrigue, à Charlesbourg, en 1946. – Administrateur de la Caisse Populaire de Loretteville, de 1953 à 1982, Président de cette caisse, de 1961 à 1974. – Conseiller municipal de 1972 à 1977 et membre de la commission de l’aménagement de la rivière Saint-Charles. – Directeur fondateur de l’habitation pour personnes âgées de Loretteville, de 1973 à 1977. – Directeur de la compagnie de placement Vestoc Inc., de 1960 à 1982. Membre du conseil d’administration de cette compagnie, de 1960 à 1966. – Membre honoraire de la Chambre de Commerce de Loretteville. – Fondateur de la commission des loisirs de Loretteville, en 1958, et président de cet organisme, en 1963. Une retraite bien remplie Après cinquante années de travail et d’activités communautaires, Charles-Eugène a pris sa retraite en 1982. On ne peut pas dire que ce fut un repos bien mérité, mais c’était pour lui l’occasion de faire autre chose de moins exigeant, mais tout aussi valorisant. – Il a participé à l’organisation de l’Association de la famille Cliche et contribué au grand succès de la rencontre de 1987. Il a fait la généalogie de la famille Cliche du côté de son père Gédéon, de tous ses enfants et leurs descendants. – Il a été membre d’une association d’histoire de Loretteville, avec le journaliste Gérard Deltell, ce qui l’a conduit à faire des recherches sur l’histoire de Loretteville et ses environs. Il a fait des recherches pour retrouver les religieux et religieuses natifs de cette région. – Il a participé à la fondation du Partage Chrétien, qui vient en aide aux pauvres de Loretteville. – Depuis 1993, il habite à la résidence Sainte-Geneviève où il s’est impliqué dans la pastorale, la chorale et la guignolée. – Il fait de la philatélie pour Développement et Paix, aidé de son épouse, Rita, pour venir en aide aux plus démunis. – Il a enfin trouvé le temps de voyager depuis 1990 et de parcourir le Canada de l’Île du Prince Édouard à l’Île de Vancouver ( Victoria), tout en faisant des séjours chez son fils Jacques (le seul qui reste expatrié) à Snow Lake au Manitoba et à Round Mountain au Nevada, où il travaille comme contrôleur dans une mine d’or. Ce dernier voyage lui a donné l’occasion de visiter cette région, incluant Zion Park, Lake Tahoe, Grand Canyon et Las Vegas. Est-ce possible de parler loisirs, me direz-vous ? Eh bien Oui !!! …. Tout au cours de sa vie ce fut également une priorité. – Bricoleur : il a fait ses propres skis en 1937 qu’il a conservés en souvenir jusqu’en 1992. Il a acheté en 1949 une maison datant de 1900 et l’a améliorée constamment. Il fabriquait des meubles et des jouets pour ses enfants. – Sportif : il a pratiqué le patin, le tennis, le golf et la natation. – Animateur de rencontres familiales : il chante des chansons à répondre et joue du violon. – Collectionneur : il est membre de la société Numismate de Québec depuis 1962 et, depuis 1950, il s’adonne à la philatélie amateur. Il est d’ailleurs le doyen du Club de Philatélie de Québec dont les réunions se tiennent au sous-sol de l’église de Saint-Rodrigue aux deux semaines. Sa collection est impressionnante. Et tout cela pour son plaisir. Le 11 novembre 2006, la famille immédiate et quelques amis se sont réunis pour célébrer le 90e anniversaire de naissance de Charles-Eugène. Ce fut l’occasion de lui rendre hommage pour tant de réalisations et d’apprécier sa présence dans sa famille. Fin raconteur, il nous a rappelé de bons souvenirs et il nous a entraînés dans quelques-unes de ses chansons à répondre. Nous lui souhaitons une bonne santé et encore plusieurs belles années. Monsieur Charles-Eugène Cliche entouré de ses enfants : Rita, Jacques, Bernard, Monique et Réjean.
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Claire Cliche: pour la vie et la beauté NDLR: Madame Claire Cliche est membre immortelle de l’Association des familles Cliche. Elle nous a quittés physiquement le 1er mai 2010, mais le souvenir de ce qu’elle fut et de ce qu’elle a accompli est impérissable. Nous voulons lui rendre hommage. Née le 11 août
1943 à Saint-Joseph de Beauce, Claire est la quatrième
enfant du couple Léonidas Cliche et Angéline Groleau
(branche de Louis à Catoche). Deux sœurs et trois
frères complètent la famille. Quelques mois après
sa naissance, ses parents déménagent à
Vallée-Jonction.
Claire dès son jeune âge s’est passionnée pour le chant, la musique et tout ce qui avait trait aux arts. Son goût d’apprendre la dirigea vers l’enseignement au primaire. Elle a obtenu un brevet d’enseignement de l’École Normale Sainte-Marie des Anges. Elle enseigna par la suite l’école numéro quatre et l’Externat de Vallée-Jonction. pendant trois ans. En juillet 1964, Claire épousa Jean-Paul Grondin, son amour de jeunesse, et le couple alla s’établir à Ste-Marie près de l’industrie familiale Grondin. Ils passèrent la majorité de leur vie à cet endroit. Deux garçons sont issus de leur union - Serge et Steeve. Ses enfants furent sa priorité et sa joie de vivre. Sa famille Jean-Paul: Son époux bien-aimé a partagé avec elle les courants de la vie pendant 46 ans. Il a su être présent pour relever les défis que la vie leur a apportés. Serge: Homme d’affaires, l’ainé de la famille décédé en 2005 était un passionné, tout comme Claire, de musique et de lecture. Son départ a causé un grand vide dans sa famille. Il a un fils Olivier de l’union avec Carole Gosselin. Steeve: Homme d’affaires, musicien passionné de la vie et de la culture. Il a un fils Charles avec sa conjointe Paulette Leblanc. Sa carrière Les enfants ayant grandi, Claire décida de retourner au travail. Elle fonda, en 1974, la Boutique Marie-Ève qu’elle dirigea durant sept ans. Cette boutique se spécialisait dans la vente d’art et d’artisanat. Elle y organisa plusieurs expositions et y donna des cours de tricot, crochet et tissage. Claire ne restait jamais longtemps sans projets. Passionnée d’art depuis I‘enfance, elle s’inscrit en arts plastiques, en 1983, à la Régionale Louis-Fréchette et, par la suite, au Moulin des Arts. Fascinée par I’aquarelle, elle débute des cours en 1990 et elle a le plaisir de travailler en sessions intensives avec plusieurs peintres de renommée internationale. Elle suivra de nombreux ateliers de dessin, de composition, d’huile et d’aquarelle avec des professeurs renommés. À partir de 1986, elle participe régulièrement à des expositions de peinture en Beauce et expose ses toiles à Port-au-Persil. Elle fut sélectionnée en 1992 pour participer au volume «La Beauce en peinture». Ses toiles dégageaient son âme poétique et laissaient transcrire ses états d’âme et sa douceur. Plusieurs de ses oeuvres appartiennent à des collections privées. De sang et de vigueur beauceronne, elle puisait son inspiration dans la nature et les fleurs, d’où le reflet de son expression et de sa sensibilité. En 1991, elle poursuivit des études musicales et linguistiques à l’Université Laval pour obtenir, par la suite, un certificat en histoire de l’art. Claire aimait aussi s’impliquer dans la société. Elle faisait partie des Fermières, de l’équipe de pastorale, de la chorale les Troubadours de ma Vallée. Elle étudia la musicothérapie pour le groupe Jonathan qui s’occupe des personnes atteintes de cancer en phase terminale. Elle aimait aussi les voyages, ce qui la mena plusieurs fois en Europe. Malgré une vie bien remplie et les services qu’elle a rendus à la communauté, Claire privilégie sa famille au moment de la retraite. Un nouveau départ pour eux les emmena à Québec. Quelques années plus tard, suite à un diagnostic de cancer, Claire combat avec courage et sérénité sa maladie pendant 3 ans. Le seul objectif qu’elle s’était fixé était de VIVRE, car, malgré la maladie, elle avait des projets de vie. Voici en terminant un extrait du témoignage de sa belle-fille Paulette : « Ta maladie fut parfois douce et sereine, parfois douloureuse et troublée, mais ton gout de vivre était toujours présent. Merci Claire pour les belles leçons de vie, pour l’amour de la vie.» Ta sœur Yolande |
Titre d’ascendance de Claire Cliche Première génération Nicolas Cliche M.-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche M.-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche M.-Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération J.-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération J.-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Pierre Cliche M-Louise Lagueux Saint-Joseph de Beauce, 7 octobre 1823 Septième génération J.-Baptiste Cliche Rose-de-Lima Jacques Saint-Joseph de Beauce, 13 janvier 1852 Huitième génération Joseph Cliche Anna Labbé Sainte-Marie de Beauce, 20 février 1905 Neuvième génération Léonidas Cliche Angéline Groleau Saint-Joseph de Beauce, 30 juin 1937 Dixième génération Claire Cliche Jean-Paul Grondin juillet 1964 Onzième génération Serge, Steeve Douzième génération Olivier, Charles _____________ AVIS DE DÉCÈS À l’Hôtel-Dieu de Québec, le 1er mai 2010, à l’âge de 66 ans, est décédée Mme Claire Cliche épouse de M. Jean-Paul Grondin. Elle demeurait à Québec. Le service religieux a été célébré le samedi le 8 mai 2010 en l’église Sainte-Marie de Beauce. Elle a laissé dans le deuil son époux Jean-Paul Grondin, ses enfants: feu Serge (Carole Gosselin), Steeve (Paulette Leblanc), ses petits- enfants: Olivier et Charles, ainsi que ses frères et sœurs: feu Louis-Denis (Rachel Carette), Bertrand (Monique Fecteau), Yolande (Denis Giguère), Henri (Martine Voyer) et Lisette (Jules Turcotte); ses beaux-frères et belles-sœurs: Marcel (Aline Blanchette), Janine (Jules Duval), Jean-Claude (Yolande Asselin), Denis (Jacqueline Mercier) et Normand (Claudette Jacques), ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines, oncles, tantes et ami(e)s. _____________ |
Marius Cliche: l’époux, le grand frère et le pilier NDLR: Monsieur Marius Cliche est membre immortel de l’Association des familles Cliche. Il nous a reçus chez lui à Granby en 1996 et se faisait toujours un devoir et un plaisir de participer à nos fêtes annuelles, entraînant avec lui toute sa famille. Il nous manquera. (Extraits
d’un texte rédigé par Louis-Denis Cliche et paru
dans le bulletin Les Cliche de février 2000.)
Marius est né à Saint-Victor de Beauce, le 17 décembre 1931. Il était le deuxième enfant du couple Arthur Cliche et Valéda Faucher. Après ses études primaires, il a aidé ses parents sur la ferme familiale. Au printemps de 1950, il quitta son village natal pour aller rejoindre son oncle Arthur Paré et sa tante Aurore Faucher à Granby. Il y travaillera comme livreur et aide cultivateur. À l’automne 1950, il part en Abitibi pour travailler comme bûcheron. Mais en août 1951, il reviendra à Granby et trouvera du travail comme découpeur de patrons de bottes à l’usine Miner. Lors d’un réveillon de famille, il fera la connaissance de Jeanne d’Arc Tardif. Après de courtes fréquentations, ils se sont mariés à Saint-Victor le 17 juillet 1954 et sont allés s’établir à Granby. De leur union sont nés deux enfants: Pierre, le 30 mai 1955, et Luce, le 23 juin 1974. Pierre a épousé Carole Cotnoir, le 23 juin 1979. Ils ont deux garçons, Sébastien et Maxime. Luce est célibataire. En 1954, Jeanne d’Arc rejoignit Marius à l’usine Miner. Elle était monteuse de bottes. Elle travailla de 1954 à 1957 et de 1964 à 1982, année où l’usine Miner fut détruite par le feu et ne fut pas reconstruite. En janvier 1973, Marius quitte l’usine Miner après 22 ans. Il sera pendant 18 ans expéditeur et emballeur à la compagnie Paragon Business Form, aujourd’hui Data. Marius a pris sa retraite le 3 mai 1991. Il a été le premier Cliche à venir s’établir à Granby. Aujourd’hui, on dénombre 19 Cliche dans le bottin téléphonique de cette ville. Nous te disons: « Au revoir et va en paix » Marius Cliche est le né le 17 décembre 1931 et il nous a quittés le 7 juin 2010. Marius était un homme réservé, humble, ce n’était pas «paraître» qui importait mais « être ». Il était travaillant, fier, honnête, juste et respectueux des gens. Il avait une bonne écoute et était de bon conseil. Sa porte était toujours ouverte pour les personnes qu’il aimait et il s’oubliait aussi pour les autres. Pour nous, ses sœurs, il était le phare, notre référence, car il était le seul homme de la famille. Les derniers mois ont été très difficiles pour lui, il ne se plaignait pas, il disait toujours ça va bien. Durant sa maladie, Marius a pu compter sur son épouse Jeanne d’Arc, ses enfants et petits-enfants qui l’ont soutenu et accompagné jusqu’à la fin. Jeanne d’Arc s’est improvisée en une infirmière exemplaire en lui prodiguant les soins requis avec patience. La famille était présente en cas de besoin. Voici le dernier message de ses deux petits-fils, Sébastien et Maxime à leur grand-père : «Notre grand-père était un homme fort… certains vont dire que le plus fort c’est leur père… eh bien lui, c’était le père de notre père… donc imaginez comment il était fort ! Tellement fort qu’il a porté sa famille au bout de ses bras tout au long de sa vie ! Au fond, on disait de lui qu’il était le pilier de la famille. C’était un homme bon et très généreux de sa personne. Il a toujours été et sera toujours présent pour nous!» Nous te disons « Au revoir et va en paix ». Nous t’aimons et t’aimerons toujours. Ton épouse, Jeanne d’Arc
Tes enfants, Luce, Pierre et Carole Tes petits-fils, Sébastien et Maxime Tes sœurs, Liliane, Monique, Gisèle, Ginette, Olivette, Lise et Micheline. |
Marius Cliche ( 1931 - 2010 ) _____________ AVIS DE DÉCÈS À Granby, le 7 juin 2010, à l’âge de 78 ans, est décédé M. Marius Cliche, époux de Mme Jeanne D’Arc Tardif, demeurant à Granby. Outre son épouse Jeanne D’Arc, il a laissé dans le deuil ses enfants: Pierre (Carole Cotnoir), Luce; ses petits-enfants bien-aimés: Sébastien et Maxime Cliche. Il était le frère de feu Raymond (Marie-Paule Cliche), Liliane (feu Paul Bernard), feu Cécile (Gaston Côté), Monique (Florian Catudal), Gisèle (Jean-Claude Inkel), Ginette (feu Jean-Marc Belval), Olivette (Roger Daigneault), Lise (Yvan Clément) et Micheline (Pierre Béland). Il a laissé également ses beaux-frères et belle-soeurs, neveux, nièces, autres parents et amis. La crémation a eu lieu au crématorium Girardot & Ménard. La Liturgie de la Parole a eu lieu le samedi 12 juin, en la chapelle du complexe funéraire, suivie de la mise en place au Columbarium Girardot & Ménard. _____________ |
Raymonde Jacques Labbé Cliche Une alliée indéfectible de la famille Cliche _____________________________ Madame Raymonde Jacques Labbé Cliche, de Vallée-Jonction (Beauce), est décédée le 24 décembre 2013, à l'âge de 86 ans et 1 mois. Elle était devenue membre immortelle de l’Association des familles Cliche en 2006. Nous reproduisons un texte paru dans le bulletin les Cliche d'août 2009 dans lequel sa fille Julie livre un témoignage émouvant sur cette femme exceptionnelle qui fait la fierté de la famille Cliche. _____________________________ Raymonde L. Cliche est née le 11 novembre 1927 à Vallée-Jonction. Elle était la fille de Gédéon Jacques et de Marie Létourneau. Huitième d’une famille de neuf enfants, elle perdit son père à l’âge de 2 ans et sa mère à l’âge de 4 ans. L’histoire de cette famille de neuf enfants devenue complètement orpheline fit alors grand bruit à Vallée-Jonction : certains enfants furent pris en charge par des membres des familles Jacques et Létourneau, certains durent partir gagner leur vie en pleine période de dépression et d’autres furent adoptés. Après avoir été placée pendant quelque temps à l’orphelinat de St-Joseph-de-Beauce, elle eut la grande joie de voir sa sœur Corinne, alors institutrice à la petite école de Vallée-Jonction, venir la chercher pour l’amener habiter avec elle, dans le petit logement à même l’école. Messieurs les Commissaires avaient donné leur accord! Pendant que sa sœur donnait le cours, Raymonde devait s’asseoir dans le coin de la classe et se tenir tranquille. Elle apprit rapidement à lire, écrire, compter et adorait l’école. Corinne et Raymonde visitaient régulièrement leur frère Clément, qui avait été adopté par M. et Mme Antonio Labbé de Vallée-Jonction. Raymonde aimait beaucoup Mme Labbé, qui était une femme enjouée, rieuse et tellement généreuse. À l’âge de 7 ans, Raymonde prit son courage à deux mains et, sans en parler à Corinne, décide de se rendre chez M. et Mme Labbé pour leur faire sa grande demande : voulez-vous que je vienne rester avec vous ? C’est comme ça qu’elle fut légalement adoptée à son tour par Mme Juliette Nadeau et M. Antonio Labbé de Vallée-Jonction. Pour ses parents adoptifs, rien n’était trop beau pour les enfants. Raymonde bénéficia de l’exceptionnelle chance de poursuivre ses études au Collège anglophone de Stanstead où elle fut pensionnaire jusqu’en 1946; elle faisait le voyage en train à partir de Vallée-Jonction jusqu’à Sherbrooke où elle transférait pour un autre train en direction de Stanstead. Raymonde a reçu une éducation privilégiée en ces temps-là : elle pratiquait des sports (elle excellait au tennis), elle apprit à conduire une voiture à 16 ans pour pouvoir emmener sa mère magasiner à Québec (chez Syndicat et Paquet!) et elle parlait couramment l’anglais. Ses études terminées, elle rencontra son cousin (par adoption) Valérien Cliche et ils se marièrent le 16 juin 1948. Ce mariage donna alors lieu à un phénomène généalogique qu’on appelle un « nœud » : Valérien, dont le père Ernest était lui-même le fils du premier lit de la grande famille de Thomas Cliche épousait la fille d’ Antonio Labbé, dont la mère Philomène Giguère veuve de Napoléon Labbé épousa en secondes noces M. Thomas Cliche. Raymonde était également la fille de Juliette Nadeau, dont la mère Émérilda Cliche était également la fille du premier lit de Thomas Cliche. Donc, si vous avez bien suivi, Antonio pouvait être considéré comme le cousin de Valérien, son neveu, son beau-père et comme Valérien commença à travailler pour M. Labbé, il en était également le « boss »! C’était une histoire que Valérien a toujours aimé raconté et qui, invariablement, mélangeait tous ses auditeurs! En cadeau de noces, Antonio fit construire une maison voisine de la sienne et face à celle qu’il avait fait construire pour son frère Clément, qui s’était marié l’année précédente. Raymonde vécut donc sa vie de couple et de famille tout à côté de sa mère et de son frère. Elle se sentait tellement privilégiée! Raymonde et Valérien eurent 12 enfants, neuf garçons et trois filles : Jocelyne, Paul, André, François, Louis, Marie, Simon, Jean-Pierre, Julie, Yves, Carol et Sylvain. Eux-mêmes eurent quinze petits-enfants soit : Maxime, Marie-France, Marie-Jile, Marc-André, Étienne, Anthony, Emma, Émilie, Alexandre, Frédéric, Guillaume, Hubert, Philippe, Simon et Jeanne. De quoi perpétuer le nom de famille Cliche pour longtemps! Raymonde affirme que jamais elle ne s’est sentie dépassée par la charge de travail engendrée par une telle famille, jamais elle ne s’est sentie sacrifiée pour ses enfants et que même si la maison était souvent sens dessus dessous et que les repas revenaient très très vite, c’était le bonheur pour elle d’avoir son mari et ses enfants autour d’elle. Il faut dire qu’elle en avait le tour avec ses enfants. Femme d’une grande foi, elle a su transmettre à ses enfants des principes de vie essentiels qui nous protégeaient et nous encadraient et en même temps, elle avait une ouverture sur le monde qui nous poussait à la découverte et à la recherche de la connaissance. Son but a toujours été de garder la famille unie dans la bonne entente. Elle a dû affronter les grandes épreuves de perdre et son mari Valérien à l’âge de 59 ans et son fils Simon à l’âge de 26 ans la même horrible année 1985. Ce fut pour elle une énorme peine qui l’a transformée et lui a apporté une plus grande sagesse encore mais dont elle se serait facilement passée. Raymonde et Valérien ont toujours été très fiers de leurs enfants. Surtout que la lignée des Cliche était assurée pour des générations à venir ! Ayant perdu ses parents très jeune et voyant sa famille dispersée aux quatre vents, Raymonde s’est reconstitué une famille solide et forte. De plus, sa mère adoptive étant dans l’incapacité d’avoir des enfants, les 12 enfants de Raymonde ont tous été des cadeaux du Bon Dieu pour Juliette. Les fêtes de famille organisées par Juliette sont mémorables! Raymonde s’est également sentie tout de suite acceptée dans la famille Cliche. Valérien comptait 5 sœurs (Ida, Aline, Laurette, Rita et Jeanne) et 2 frères (Eugène et Raymond). C’était une grosse famille, pleine de cousins et cousines où ça discutait fort et ça chantait fort! Quelles fêtes du Jour de l’An chez les Cliche! Raymonde accompagnait au piano jusqu’à tard dans la nuit. Même qu’une année, elle a joué du piano et a accouché quelques heures plus tard de son septième enfant! Voilà, Raymonde fut de celles qui ont participé à l’agrandissement de la famille Cliche et elle a toujours eu à cœur qu’on continue à célébrer cette belle famille. C’est pourquoi, lorsque lui a été présentée l’occasion de devenir membre immortelle, elle a accepté avec bonheur! Julie Cliche, février 2009 |
Raymonde J. Labbé Cliche ( 1927 - 2013 ) _____________ AVIS DE DÉCÈS Au
CHSLD de Saint-Sylvestre, le 24 décembre 2013, à
l’âge de 86 ans et 1 mois, est décédée
dame Raymonde Jacques Labbé, épouse de feu
Valérien Cliche. Elle demeurait à
Vallée-Jonction.Les funérailles ont eu lieu lundi le 30
décembre 2013 en l’église de Vallée-Jonction
et de là au Cimetière paroissial. Elle a laissé
dans le deuil ses enfants: Jocelyne, Paul (Pauline Thibodeau),
André, François (Danielle Labbé), Louis (Manon
Turcotte), Marie (Rock Cloutier), feu Simon (Diane Turcotte),
Jean-Pierre (Jeongsu Kim), Julie, Yves (Karole Cloutier), Carol
(Pascale Nadeau) et Sylvain (Michèle Michaud); ses 16
petits-enfants et son arrière-petit-fils. Elle était la
sœur de feu Corinne Jacques (feu Gérard Vermette), feu
Marguerite Jacques, feu Aimé Jacques (feu Valérie
Boisvert), feu Léon Jacques (feu Thérèse Ouellet),
feu Sr. Florence Jacques, feu Bertrand Jacques (Berthe Lapointe), feu
Clément Labbé (feu Isabelle Poulin), feu Jacqueline
Cliche (Maurice Poulin). Elle était la belle-sœur de feu
Aline, feu Ida (feu Frédéric Latulippe), Laurette (Gaston
Savard), feu Eugène (feu Hélène Avard), feu Sr.
Rita, feu Raymond (Germaine Couture) et Jeanne. Elle laisse
également dans le deuil plusieurs neveux, nièces,
cousins, cousines et amis.
_____________ Raymonde et Valérien |
Claire Lillian Goyette, une cousine américaine qui n'a pas oublié ses racines par Mme Linda M. Poirier, cousine de Claire Chicopee, Massachusetts Née
le 21 juillet 1937 à la Maison Cliche, à Chicopee, dans
le Massachusetts, Claire est la deuxième enfant du couple
Édouard Goyette et Graziella Cliche (branche de Philias,
à Louis, à Louis à Catoche). Sa famille
comprend une soeur aînée, Noëlla, et un frère
cadet, Conrad.
Alors qu’elle avait cinq ans, soit au début de la deuxième guerre mondiale, en juillet 1942, la famille dut déménager à Jacksonville en Floride, parce que Édouard, le père de la famille qui était un soldat dans l’armée des États-Unis, y avait son cantonnement. L’année suivante, la famille est de retour à Chicopee et Claire entreprend ses études primaires à l’école Ste-Jeanne d’Arc jusqu’en 1951, suivies de son cours secondaire à l’école Cathédrale, à Springfield, MA. Après cette étape, Claire s’enregistre au collège Our Lady of the Elms, à Chicopee, MA, où elle poursuit des études durant trois ans avant de se diriger vers l’hôpital St. Luke à Pittsfield, MA, en 1958 pour terminer ses cours de laboratoire. L’année suivante, elle obtient son diplôme de technologue médicale de l’hôpital et son diplôme de l’Elms, soit un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en biologie. Après ses études, Claire obtient un emploi au laboratoire de l’hôpital de Westover Air Force Base, à Chicopee, et, le 1er avril 1974, elle devient la superviseure du laboratoire au nouvel édifice du Medical West Community Health Plan, 444 rue Montgomery, Chicopee, MA. Elle a occupé ce poste jusqu’a sa retraite au mois de janvier 1995. Pendant ses années de travail, Claire à aussi été élue au Conseil de la paroisse de Ste-Rose-de-Lima, Aldenville, Chicopee, où elle a occupé le poste de secrétaire du conseil pendant plusieurs année et secrétaire du comité d’Administration et Finance durant 14 ans. En 1980, Claire s’est jointe à un comité pour amasser des fonds pour l’achat d’un nouvel orgue pour l’église. Le nouvel orgue a été installé en avril 1981, à temps pour les fêtes de Pâques. Elle a aussi été ministre eucharistique pendant 10 ans. Au début de l’année 1999, après avoir rejoint Marcel, l’archiviste-généalogiste de l’Association des familles Cliche, et avoir reçu des renseignements sur la famille de Philéas (Félix) Cliche et les deux albums-souvenirs publiés par l’Association, Claire et sa cousine Linda, sont devenues membres de l’Association des familles Cliche. Elles ont alors fait des préparatifs pour assister à la fête de l’an 2000, à Thetford Mines. Cette même année, Claire devenait membre à vie de l’Association. L’automne dernier, elle en devenait membre immortelle. Quand elle était petite, sa tante Lucille Cliche Lamagdeleine avait l’habitude de l’appeler «Clairon». Quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre de notre généalogiste Marcel que Marie-Claire-Félicité Lambert-dit-Champagne, épouse de «Catoche» avait elle aussi été surnommée «Clairon» ! À partir de là, comme on dit, le reste appartient à l’histoire... _________________________________
LA MAISON CLICHE (1914) Chicopee
Cette maison,
située au 76, rue Percy, dans l’arrondissement
d’Aldenville de la ville de Chicopee, Massachusetts, a
été construite par le grand-père de Claire et de
Linda, Philias (Félix) Cliche, époux de Joséphine
Lamothe. La famille y a déménagé le 4 juillet
1914. Tous les petits-enfants (dont Claire et Linda) y sont nés,
sauf un seul, Arthur, le frère de Linda. La maison
possédait une chambre de maternité et le petit lit que le
grand-père Cliche a fabriqué est encore dans cette
chambre. La mère de Linda, Lucille Cliche, a toujours
habité à cet endroit et aujourd’hui, c’est
Linda qui y réside.
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Titre d’ascendance de Claire L. Goyette NICOLAS CLICHE et CATHERINE POËTE SAINT-QUENTIN, PICARDIE, FRANCE Première génération Nicolas Cliche – M.-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche – Marie-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche – Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération J.-Baptiste Cliche – Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 21 janvier 1771 Cinquième génération J.-Baptiste Cliche – M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Louis Cliche – Sophie Carette Saint-Joseph de Beauce, 20 janvier 1835 Septième génération Louis Cliche – Sylvie Nadeau Saint-Joseph de Beauce, 8 janvier 1856 Huitième génération Philéas (Félix) Cliche – Joséphine Lamothe Laconia (SJ) NH, 25 décembre 1887 Neuvième génération Graziella Cliche – Édouard Goyette Chicopee MA, 3 septembre 1928 Dizième génération Claire Lillian Marie Goyette Née à Chicopee MA, le 21 juillet 1937 ________________ Claire Goyette 1959 Claire Goyette 2003 |
Linda May Lamagdeleine-Poirier Une « immortelle » américaine, fière de ses racines Cliche par Claire L. Goyette Linda May Lamagdeleine-Poirier est née le 1er
mai 1941 dans la chambre de naissance installée dans la Maison
Cliche, sur la rue Percy, à Chicopee, dans le Massachusetts (MA).
Elle est la deuxième enfant de Robert Lamagdeleine et Lucille Cliche. Dès sa naissance, Linda, à cause de la couleur de ses cheveux, devint la petite-fille rousse chérie de son grand-père Philias Cliche. En plus de Linda, la famille Lamagdeleine était composée d’un frère aîné, Léo, né en 1937, et d’un jeune frère, Arthur, né en 1944. Un autre garçon, Ronald, devait décéder en 1947, deux heures après sa naissance au domicile familial. De 1945 à 1954, Linda fait ses études primaires à l’école Ste Jeanne d’Arc dans l’arrondissement d’Aldenville, à Chicopee. Elle fréquente par la suite l’école secondaire du Précieux Sang à Holyoke (MA), où elle reçoit son diplôme en juin 1958. Pendant les vacances estivales, elle travaillait dans les champs de tabac du Connecticut. Après l’obtention de son diplôme, elle a travaillé pour l’Indian Motocycle Company à Springfield, MA. Quand la température le permettait, elle faisait le trajet de retour à Chicopee sur la moto d’un ami. Elle apportait alors des vêtements de sport dans un sac pour se changer avant de monter sur la moto. En novembre 1961, Linda épousa Roger O. Poirier, fils de René Joseph Poirier et Marie-Louise Asselin. Ils ont été gratifiés de deux merveilleuses filles, Christine en 1962 et Donna en 1964. Linda a travaillé pour plusieurs entreprises différentes jusqu’à ce qu’elle aille finalement travailler pour sa cousine, Claire Goyette, dans le laboratoire comme préleveuse et réceptionniste en 1974 au Medical West Community Health Plan. Elle y a travaillé, faisant la formation de plusieurs autres réceptionnistes, jusqu’à sa retraite en 1996. Tout en élevant sa famille et occupant un emploi à l’extérieur, Linda a également été membre du conseil de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima pendant 22 ans et a été élue 11 fois en tant que présidente de ce conseil. Elle a aussi agi comme lectrice à la paroisse pendant 15 ans. Un de ses grands projets, en tant que présidente du conseil paroissial, a été la formation d’un comité chargé de recueillir des fonds pour l’achat d’un nouvel orgue pour l’église. Grâce à son leadership efficace, un excédent de 25 000 $ a été amassé et l’orgue a été acheté et installé à temps pour Pâques 1981, ainsi que tous les nouveaux livres de musique pour chœur et organiste. Trois ans plus tard, le curé de la paroisse a nommé Linda à la présidence des fêtes du 75e anniversaire de la paroisse, qui comprenaient de nombreux événements tout au long de l’année 1984, culminant avec une belle messe concélébrée dans l’église et le dîner pour 300 invités au "Château des Chevaliers de Colomb" à Fairview, Chicopee, MA. Comme passe-temps, Linda et sa cousine Claire se sont intéressées à la généalogie et ont commencé des recherches sur leurs ancêtres du Québec. Grâce au site web de l’Association des familles Cliche, Linda est entrée en contact avec Marcel A. Cliche en 1999. Elle a ainsi pu obtenir les albums souvenirs des retrouvailles familiales de juillet 1987 et de la fête du 10e anniversaire de l’Association en 1997. En l’an 2000, Linda et Claire ont commencé à participer aux fêtes annuelles des familles Cliche et sont devenues membres à vie de l’Association et, par la suite, membres immortelles. Quand nous étions enfants, nous avions entendu prononcer le nom de "Catoche", mais ce n’est qu’à notre première présence à la réunion des familles Cliche à Thetford Mines en 2000 que nous avons pu établir le lien entre nos ancêtres Cliche et ce surnom. Maintenant, nous pouvons nous présenter à nos cousins Cliche comme des "Catoche"! Quand je fus dans l’incapacité de participer aux fêtes des Cliche, Linda a continué à y assister avec John Sullivan, qui est également devenu membre immortel de l’Association. Linda a été d’une grande contribution dans la confection du dictionnaire des familles Cliche en aidant Marcel à répertorier un grand nombre de familles Cliche établies aux États-Unis. Les deux filles de Linda sont mariées et lui ont donné trois petits-enfants, Anthony et Rachel Couture, et Eric Peter Marcotte Anthony a agrandi la famille une fois de plus quand il a épousé Joséphine "Jody" Boyle, le 28 juin 2014. ___________________
Linda 1942 Linda 1957 Linda 2007 Linda 2011 ___________________ Biography of Linda May Lamagdeleine-Poirier by Claire L. Goyette Born
1 May 1941 in the Cliche Homestead, Linda is the second child of Robert
Lamagdeleine and Lucille Cliche. She was her grandfather Philias
Cliche’s special redhead.
Her family was comprised of an older brother, Leo, and a younger brother, Arthur. There was also another brother, Ronald, who died 2 hours after his birth, also in the birthing room at home in 1947. Linda attended St. Joan of Arc elementary school in Aldenville, Chicopee, Massachusetts (MA) from 1945 to 1954 and Precious Blood High School in Holyoke (MA), graduating in June 1958. During the summers, while in high school, she worked the tobacco fields in Connecticut, then her first job after graduation was for "The Indian Company" a.k.a. the Indian Motocycle Company in Springfield, MA, from which she would ride home on a friend’s motorcycle during the nice months. Linda would bring her sporty clothes to work in a bag, so she could change from her office work clothes before hopping on the bike. In November 1961, she married Roger O. Poirier, son of Rene Joseph Poirier and Marie Louise Asselin. They were blessed with two wonderful daughters, Christine in 1962 and Donna in 1964. Linda worked for several different enterprises until finally going to work for her cousin, Claire Goyette, in the laboratory as a phlebotomist and receptionist in 1974 at Medical West Community Health Plan. She worked there, training several other receptionists, until her retirement in 1996. While working and being a mother she was also a Parish Council member of Ste. Rose de Lima Church for 22 years and was elected eleven times as Chair of the Parish Council. Linda was also a lector at the parish for 15 years. One of her major projects while acting as the Chair was setting up a committee to raise funds for the purchase of a new organ for the church. Through successful leadership, a surplus of $25,000 was raised and the organ was purchased and installed in time for Easter in 1981 as well as all new music books for the choir and organist. Three years later, the pastor of the parish appointed Linda to Chair the parish’s 75th anniversary year, which included many events throughout 1984, culminating with a beautiful concelebrated Mass in the parish church and dinner for 300 guests at the Knights of Columbus "Castle of Knights" facility in Fairview, Chicopee, MA. Linda and her cousin Claire became interested in genealogy and began researching their ancestors from Québec. Through the Cliche family Association website Linda connected with Marcel A. Cliche in 1999 and he sent them the souvenir albums from two eventful reunions of the Association. Linda and Claire began attending the annual reunions in 2000 and became Members of the Association. They first became Life Members and later became Immortal members. We heard the name "Catoche" as children, but it was not until we attended our first Cliche family reunion in Thetford Mines that we knew what the connection was. Now we can introduce ourselves to our Cliche cousins as "à Catoche"! When I could no longer attend the gatherings, Linda continued to attend with John Sullivan, who also became an Immortal member. Linda has been a great help to Marcel by assisting him with his genealogical dictionary for the Cliche families in the United States. Both of Linda’s daughters are married and have blessed her with 3 grandchildren, Anthony and Rachel Couture and Eric Peter Marcotte. Anthony enlarged the family once again when he married Josephine "Jody" Boyle, on 28 June 2014. ________________________
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Philéas (Félix) Cliche Lucille Cliche et Robert Lamagdeleine Noces d'argent: 23 nov. 1961 Linda May Lamagdeleine et Roger Poirier Mariage: 23 nov. 1961 Jody Boyle et Anthony |
Le juge Charles-Henri Cliche Maintenant immortel dans nos mémoires par Paul Cliche Membre
immortel de l’Association des familles Cliche, l’ex-juge
Charles-Henri Cliche est décédé, le 16 janvier 2015, à la Cité de la Santé de Laval
après une brève maladie. Il était âgé
de 86 ans et 6 mois.
Outre son épouse Thérèse Gauthier, il laisse dans le deuil son fils Benoît, avocat (Diane Laviolette), sa fille Natalie, médecin (Dr Laurent Trempe), ses deux petits-enfants Jonathan et Catherine, son frère Michel, maire de Saint-Joseph de Beauce, ainsi que plusieurs neveux et nièces dont André Spénard, député de Beauce-Nord à l’Assemblée nationale. Né à Saint-Joseph, il était le fils de Léonce Cliche et de Béatrice Gosselin. Il était le cinquième d’une famille de six enfants. Il a rejoint dans la mort ses frères Robert et François ainsi que ses sœurs Rachel et Monique. Il était issu d’une famille où les professions libérales étaient à l’honneur. Ainsi, son père Léonce, son frère Robert et son oncle Louis-Philippe étaient juges. Son frère François était médecin. Il a fait son cours classique au Séminaire de Québec et au Collège de Lévis; puis son cours de droit à l’Université Laval de Québec et à l’Université McGill de Montréal. Sa carrière
Admis au Barreau du Québec en 1958, vers la fin d’un séjour de sept ans dans la Gendarmerie royale du Canada, il a été le premier membre en exercice de l’histoire de ce corps policier à devenir avocat. En 1957, il avait épousé Thérèse Gauthier de Saint-Jérôme. Puis il a exercé sa profession d’avocat dans les Laurentides. En 1962, il a été nommé procureur de la Couronne pour le district de Terrebonne et, en 1972, il est devenu directeur de la Commission d’enquête sur le crime organisé (CECO). En 1973, il a accédé à la magistrature comme juge de la Cour des Sessions de la paix, devenue depuis la Cour du Québec. Il a d’abord siégé à Saint-Jérôme, Mont-Laurier et Montréal. Puis, en 1978, il a été muté dans la Beauce et il a exercé ses fonctions dans les districts judiciaires de Beauce, Thetford Mines, Québec, Rivière-du-Loup, Baie-Comeau, Arthabaska et Longueuil. Après 20 années de services comme juge, il a pris sa retraite en 1993. Il a demeuré à St-Joseph pendant 17 ans, soit de 1978 à 1995 alors qu’il a déménagé à Montréal pour se rapprocher de ses enfants et de ses petits-enfants. Une personnalité à facettes multiples
La personnalité de Charles-Henri comprenait plusieurs facettes. Ainsi, alors qu’il résidait dans la Beauce, il s’est livré à l’écriture de trois pièces de théâtre constituant des fresques historiques de son coin de pays, la Beauce. Elles s’intitulent « Monsieur le Passé, au revoir et merci », « Le docteur Béland » et « La Beauce d’une vie ». Elles ont toutes trois été jouées à plusieurs reprises à l’occasion de commémorations historiques ou inscrites à la programmation des théâtres d’été de la région. Ainsi, en 1997, lors des fêtes du 10e anniversaire de l’Association des familles Cliche, on a présenté sa pièce « La Beauce d’une vie ». Après avoir pris sa retraite comme juge, il a aussi animé des émissions dans des postes de télévision et de radio communautaires où il a notamment interviewé des personnages contemporains qui ont joué un rôle important dans le milieu beauceron. Au début de sa pratique dans les Laurentides jusqu’à son accès à la magistrature, Charles-Henri a gardé le surnom de « Charlie » que ses collègues de la GRC lui avaient donné. Au cours de sa retraite, alors qu’il demeurait dans l’Est de Montréal, son principal hobby en été était l’entretien de son potager. Au moment de la récolte, il savait se montrer généreux envers ses visiteurs. Charles aimait aussi cuisiner. Rien de bien compliqué, bien entendu, mais il apprêtait de succulents spaghettis dont il régalait ses invités. Comme la plupart des descendants de la lignée des Catoche, il aimait discuter de politique et il ne se faisait jamais prier pour donner son opinion. Je me souviens combien, encore enfant, j’étais impressionné par les joutes oratoires auxquelles donnaient lieu les réunions familiales chez les Cliche. Ces dernières années ont naturellement apporté à Charles son lot d’épreuves physiques de plus en plus handicapantes. Mais cela ne l’a jamais empêché de garder sa bonne humeur et de faire preuve d’optimisme. Jusqu’à ses derniers mois il espérait vivre encore plusieurs années. Quelques semaines avant sa mort, mon épouse Lise et moi avons rendu visite à Charles et à Thérèse à leur appartement à Laval. Nous l’avons trouvé changé mais on ne s’est pas douté qu’il s’agissait d’une ultime rencontre. Il m’a alors remis la copie d’une photo, datant de 1928, sur laquelle mon père Henri et l’oncle Antoine étaient en compagnie de leurs amis membres de la fanfare de Saint-Joseph, un ensemble musical qui à l’époque égayait les loisirs des Beaucerons. Salut à toi Charles à Léonce, à Wilfrid, à Vital, à Jean-Baptiste, à Catoche. Repose en paix cousin. Famille de Charles-Henri Cliche et Thérèse Gauthier Charles-Henri Cliche, en compagnie des membres de sa famille, lors de son 40e anniversaire de mariage: à gauche, son épouse Thérèse; au centre, son fils Benoît et sa belle-fille Diane, avec leurs enfants, Jonathan et Catherine; à droite, sa fille Natalie et son conjoint, le Dr Laurent Trempe. ________________________ |
Charles-Henri Cliche (1928 - 2015) ______________________ Dans l'arbre généalogique des familles Cliche, Charles-Henri se situe à la branche 23. Dans le dictionnaire généalogique des familles, il détient le numéro 4115. _______________________ Titre d’ascendance de Charles-Henri Cliche Première génération Nicolas Cliche Marie-Madeleine Pelletier Sainte-Anne-de-Beaupré, 13 octobre 1675 Deuxième génération Vincent Cliche Marie-Anne Choret Charlesbourg, 9 septembre 1711 Troisième génération Jean Cliche Jeanne Verret Charlesbourg, 21 février 1746 Quatrième génération Jean-Baptiste Cliche Geneviève Bourbeau Charlesbourg, 10 janvier 1771 Cinquième génération Jean-Baptiste Cliche M.-Claire Lambert Saint-Joseph de Beauce, 22 janvier 1799 Sixième génération Jean-Baptiste Cliche M.-Angélique Poulin Saint-Joseph de Beauce, 7 janvier 1823 Septième génération Vital Cliche Sophie Lessard Saint-François de Beauce, 16 janvier 1855 Huitième génération Wilfrid (Louis-Georges) Ernestine Cloutier Sainte-Joseph de Beauce, 31 janvier1893 Neuvième génération Léonce Cliche Béatrice Gosselin Sainte-Joseph de Beauce, 6 avril 1920 Dixième génération Charles-Henri Cliche Thérèse Gauthier Saint-Jérôme, 31 août 1957 Onzième génération Benoît, Natalie Douzième génération Jonathan, Catherine _____________ Charles, sa fille Natalie et son fils Benoît |